Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
On le sait désormais. Il y a avait des guerrières parmi les combattants Vikings. La génétique vient de le prouver en étudiant un squelette du IXe siècle qui s’avère être bel et bien celui d’une femme guerrière de haut rang.
Longtemps cette idée fut rangée au rayon des légendes. Mais en 1878, à Birka en Suède, plus de 1000 sépultures Vikings datant du 9ème siècle furent exhumées. Parmi elles celle portant le nom de Bj 581 comprenait un squelette, une épée, une hache, une lance, des flèches, un couteau, deux boucliers, des restes de chevaux ainsi que des pièces d’un jeu de stratégie.
Un tel équipement ne pouvait appartenir qu’à un combattant «gradé » d’autant que le corps n’avait pas été l’objet de crémation comme cela était la norme à l’époque.
Un article paru dans American Journal of Physical Anthropology montre que l’analyse ADN de deux fragments indique sans ambiguité que le squelette est celui d’une femme. Les guerriers les plus respectés pouvaient donc aussi être des femmes, assez âgées pour l’époque puisque celle de la tombe Bj 581 avait dépassé les trente ans au moment de sa mort.
L’étude montre également que cette guerrière « présente une affinité génétique avec les habitants actuels des îles britanniques (Angleterre et Écosse), des îles de l’Atlantique Nord (Islande et les Orkneys), de la Scandinavie (Danemark et la Norvège) et, dans une moindre mesure, de l’Europe de l’Est (Lituanie et Lettonie). »
Cette découverte remet en cause l’idée que l’on se faisait jusqu’alors de la société Vikings. On la pensait être strictement patriarcale. Si tel était le cas « ces données suggèrent au moins que les femmes ont pu être membres à part entière des sphères dominées par les hommes« .
What are some advices to identify legitimate online pharmacies