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Visibles sur des images d’archives , ainsi que dans des scènes de films traitant du débarquement allié en Normandie, les « Hemmbalken » étaient des dispositifs de défense pensés par les forces armées allemandes. Obstacles en bois immergés dans la mer (et parfois surmontés d’un obus ou d’une mine), ces écueils étaient censés éventrer les barques ennemies pour les empêcher d’accoster le long des plages.
Une méthode de défense des côtes
Les images du débarquement allié en Normandie se suivent et se ressemblent.
Ainsi, face aux navires qui s’avancent et aux soldats qui se démènent, se trouvent d’étranges pieux plantés dans le sable et au beau milieu de la mer.
La présence de ces écueils ne doit rien au hasard. En effet, appelés « Hemmbalken » (ou, parfois, « Hochpfähle » ; littéralement « hauts pieux »), ces obstacles en bois – parfois surmontés d’un obus ou d’une mine – avaient pour but d’anéantir les vaisseaux ennemis.
C’est en inspectant les défenses du mur de l’Atlantique – allant du Danemark à la France – qu’Erwin Rommel eut l’idée de généraliser ce mode défense (de décembre 1943 à janvier 1944) sur les plages de Normandie.
Craignant une invasion alliée, l’inspecteur général des défenses côtières fit ainsi le choix de renforcer la mise en place d’obstacles sur les côtes du Nord de la France, quelques mois seulement avant le Jour J.
Le contournement allié
Pour joncher les plages d’obstacles létaux, les forces armées allemandes enfonçaient des troncs d’arbre directement dans le sable.
De manière générale, les pieux étaient de forme pointue, tandis que certains pouvaient porter une mine anti-char voire un obus. Certains de ces explosifs, par ailleurs, étaient parfois emportés par les flots ; notamment à cause de l’oxydation des fils de fer qui les reliaient aux « Hemmbalken ».
Toutefois, bien qu’étant aussi simple qu’ingénieuse, cette méthode défensive allemande fut facilement contournée par les Alliés.
En effet, pour éviter les « Hemmbalken », les ennemis du Reich n’eurent qu’à… débarquer à marée basse.
De la sorte, il était bien plus facile de manœuvrer, en évitant soigneusement les obstacles qui devenaient alors visibles et évitables.