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Contrairement à ce que l’on peut parfois voir dans les films, la lumière rouge dans les sous-marins, ne s’allume pas quand l’appareil est attaqué et qu’il passe en mode combat.
Cette lumière a une toute autre utilité. Elle permet de simuler la nuit.
Pour comprendre pourquoi elle est utilisé, il faut, même si cela peut paraitre évident, garder en mémoire que lorsque l’appareil plonge, l’équipage est coupé de la lumière naturelle, et cela peut durer des semaines voire des mois.
Or la lumière joue un rôle fondamental pour notre organisme. Elle est ce que l’on appelle un “synchroniseur de notre horloge biologique. Elle joue un rôle déterminant dans le rythme circadien, c’est à dire le rythme naturel du corps, celui qui nous fait nous coucher le soir ou avoir faim à midi, qui régule la tension artérielle ainsi que la sécrétion des hormones. S’agissant du sommeil par exemple, lorsque le cerveau note la baisse de la lumière grâce aux yeux, il active la sécrétion de la mélatonine, l’hormone qui déclenche le sommeil.
On comprend alors pourquoi si ce facteur environnemental qu’est la lumière est manquant, le rythme de l’organisme est chamboulé, perdu.
Il faut donc absolument simuler l’alternance jour / nuit dans le sous marin. Pour se faire on utilise la lumière rouge, aussi appelée “lumière inactinique” qui simule donc spécifiquement la nuit et permet de ne pas perturber les organismes des militaires. Elle n’a en effet pas ou peu d’effets photochimiques car sa longueur d’ondes est proche de celle de la lumière de la nuit.
Au contraire pour simuler la journée, ce sont des lumières bleue ou blanche qui sont utilisées, car leur longueur d’ondes sont proches de celles du jour.
An alternant les deux types de lumières les rythmes circadiens des sous-mariniers ne sont pas perturbés.
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