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Pour les tenants de la chromothérapie, les couleurs auraient une action sur notre humeur mais aussi nos maux physiques. Pour les autres, cette méthode manquerait de fondement scientifique.
La chromothérapie aurait des bienfaits…
Les chromothérapeutes assimilent les couleurs à des vibrations lumineuses, dont chacune aurait sa fréquence propre. Chaque couleur aurait ainsi une action spécifique : pour ne citer que ces deux exemples, le bleu apporterait le calme et le tranquillité alors que l’orange favoriserait la créativité.
Ceci étant, chaque personne ressentirait à sa manière les bienfaits de telle ou telle couleur. Ils seraient en tous cas très larges, régulant les émotions, combattant le stress et l’anxiété et influençant même le fonctionnement des organes.
Chacun pourrait pratiquer cette thérapie chez soi, en s’entourant des couleurs qui lui sont bénéfiques. Des thérapeutes proposent également leurs soins. Ils consistent à projeter des lumières colorées sur une partie ou la totalité du corps. Certains praticiens associent à ces méthodes des techniques issues de l’acupuncture.
…Que contestent certains
Pour certains membres de la communauté scientifique, la chromothérapie ne serait qu’une fausse science. Ils font d’abord remarquer qu’aucune étude universitaire ni aucun article scientifique ne la décrivent.
Par ailleurs, la nomenclature des couleurs dites thérapeutiques ne reposerait sur aucun fondement scientifique. Et pour expliquer leurs prétendues vertus, les adeptes de la chromothérapie auraient recours à des concepts assez obscurs, qui emprunteraient largement au vocabulaire de l’ésotérisme.
Ce qui n’empêcherait nullement ses tenants de la présenter comme une méthode thérapeutique rigoureuse, présentant tous les caractères d’une science authentique.
De même, les couleurs retenues pour leurs effets bénéfiques ne feraient l’objet d’aucune définition valide, qui pourrait reposer, par exemple, sur la longueur d’onde pour une couleur spectrale.
L’influence directe qu’aurait une couleur sur le fonctionnement d’un organe resterait également à démontrer. Rien, dans les connaissances médicales actuelles, ne viendrait prouver une telle action.
En résumé, la chromothérapie, qui n’est pas reconnue par l’Académie de médecine, ne pourrait prétendre, pour ses détracteurs, à l’appellation de discipline médicale à part entière. Pour eux, il s’agirait d’une pratique sans fondement scientifique, reposant sur l’illusion et la crédulité des patients.