 |
Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
.
Des scientifiques ayant contribué de façon majeure à l’avancée des connaissances et effectué des découvertes capitales qui ont conduit à des innovations fondamentales dans différents domaines, sont aujourd’hui oubliées de tous, en grande partie car elles étaient des femmes. En voici trois parmi tant d’autres à qui il faut rendre hommage car la reconnaissance du public n’a pas été à la hauteur de leurs réalisations.
Commençons par la physicienne Lise Meitner née en 1878. En 1944 le scientifique allemand Otto Hahn reçut le prix Nobel de chimie car il avait découvert la fission nucléaire. Mais ce que l’histoire n’a pas retenu c’est que c’est Lise Meitner qui était à l’origine de cette étude. Et pas seulement. Elle travailla en effet avec Otto Hahn pendant trois décennies. Juive, en 1938 elle quitta l’Institut de chimie Kaiser Wilhelm de Berlin pour déménager en Suède. L’élément chimique meitnérium fut tout de même nommé en son honneur.
Ensuite il faut rendre hommage à l’embryologue Hilde Mangold née en 1898. Là encore c’est l’embryologue allemand Hans Spemann qui reçut en 1935 un prix Nobel de médecine pour la découverte de l’effet organisateur dans le développement des embryons. Certes il cita dans son discours le nom de son étudiante Hilde Mangold. Mais le monde aurait dû reconnaitre de façon plus explicite l’importance de ses travaux et de son influence sur les travaux de Spemann. En effet c’est sur la thèse de Mongold que repose la base de ses découvertes. En 1920, elle parvint à transplanter un morceau de tissu embryonnaire d’une espèce sur une autre, obtenant la formation de jumeaux siamois génétiquement différents. Elle prouva ainsi que l’embryon avait une section de cellules responsables du développement du système nerveux central et de la colonne vertébrale.
On termine avec l’anesthésiste Virginia Apgar née en 1909. En 1952 elle mit au point son propre système pour évaluer l’état de santé d’un nourrisson dès la naissance. Avant qu’elle ne propose sa solution, aucun moyen n’existait pour se prononcer sur son état. De nos jours, le score d’Apgar en tant qu’une évaluation de la vitalité d’un nouveau-né au moment de sa naissance, est utilisé partout dans le monde et le résultat est annoncé au pédiatre comme un élément aussi important que la taille et le poids du bébé. La note globale est calculée suite à l’évaluation de cinq éléments spécifiques qui sont le rythme cardiaque, la respiration, le tonus, la couleur de la peau et la réactivité.
What effects are possible with Kamarga
