Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
La plupart des spécialistes faisaient reposer la société préhistoriques sur une claire division des tâches entre hommes et femmes. Or, de récentes fouilles ont révélé la présence de femmes chasseuses. Ce qui remet en cause, dès cette lointaine époque, l’existence d’un modèle patriarcal.
Des femmes chasseuses
La plupart des préhistoriens s’accordaient à penser que la chasse était réservée à l’homme et la cueillette à la femme. Mais cette répartition des rôles semble remise en question par de récentes découvertes.
En effet, une équipe de scientifiques péruviens et américains vient de faire, dans les Andes péruviennes, une trouvaille qui bouleverse nos certitudes. En effet, ils ont retrouvé le squelette d’une jeune femme, vieux d’environ 9000 ans.
Comme il était souvent d’usage à cette époque, elle est inhumée avec des objets familiers. Or, il s’agit de couteaux, de pierres taillées et de pointes de lance, contenues dans un sac en cuir. Cette femme a donc voulu être enterrée avec son matériel de chasse.
Et tout porte à croire qu’elle traquait même le gros gibier. L’analyse du contenu de 27 autres sépultures aurait même révélé que 11 d’entre elles appartenaient à des femmes chasseuses. Ce qui montre qu’elles étaient sans doute assez nombreuses.
Une division des tâches pas toujours nette
Ces découvertes remettent en cause, ou du moins nuancent, la conception courante selon laquelle les sociétés préhistoriques étaient fondées sur une division des tâches entre les sexes, qui impliquait une domination masculine.
Cette interprétation peut relever d’un certain anachronisme, qui consiste à appliquer à ces sociétés anciennes des schémas modernes, fondés sur une différenciation sexuelle marquée.
Il se peut que celle-ci soit apparue plus tard, au terme d’une période initiale, marquée par une certaine similitude des rôles sociaux des deux sexes. En tous cas, d’autres découvertes tendent à montrer que, durant la Préhistoire, la prédominance masculine n’était pas toujours si nette.
Ainsi s’est-on aperçu que les hommes n’étaient pas les seuls à avoir peint, sur les parois des grottes, les animaux qu’ils chassaient. Nombre des mains qui représentaient en quelque sorte la signature des peintres appartenaient en effet à des femmes.