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C’est une croyance répandue. Travailler de nuit serait mauvais pour la santé. Mais est-ce vrai ? Et bien oui !
En France on estime qu’il y a près de 4 millions de personnes travaillant de nuit, soit 17 % des salariés. Or l’Agence nationale de sécurité sanitaire a rendu un avis confirmant que la perturbation des rythmes liée au travail en horaires de nuit dégrade l’état de santé du travailleur.
Les risques engendrés par le travail de nuit sont liés à la désynchronisation des rythmes biologiques. A quoi il faut ajouter un repos mois bon en raison de la lumière du jour, une température plus élevée et un niveau sonore plus important. Sans compter la vie sociale et les obligations familiales.
Sur le corps voici les principales répercussions néfastes du travail de nuit : somnolence, mauvaise qualité de sommeil, baisse des performances cognitives, augmentation du risque d’obésité, de diabète de type 2 et de la pression artérielle et enfin de la fréquence des accidents du travail.
D’après le Code du travail le recours au travail de nuit doit être « exceptionnel. Il prend en compte les impératifs de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs et est justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale». Problème, rien ne définit précisément la notion de « continuité de l’activité économique ».
Or le travail nocturne, c’est-à-dire accompli entre 21 heures et 6 heures s’est fortement développé au cours des dernières décennies. Une situation qui reste plus fréquente chez les hommes avec 21 % des salariés masculins que pour les femmes, avec seulement 9%.
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