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Ce type de sérum fonctionnerait de la manière suivante : il suffirait de faire une piqure à quelqu’un pour qu’elle dise la vérité. Il existe des produits qui sur le papier ont ce type d’effet. Ils sont composés de barbituriques comme le plus connu des sérums : le pentothal. Ils ont pour effet de ralentir le fonctionnement du cerveau en renforçant l’action d’un neurotransmetteur qui, se fixant sur les récepteurs des neurones, rend plus difficile leur tâche. Les barbituriques vont saturer les neurones qui se trouvent dans les centres supérieurs du cerveau, qui ont un rôle prépondérant dans la réflexion et la conscience.
Ainsi perturbé le cerveau aura plus de mal à concevoir un mensonge. Et il est vrai que des scientifiques ont longtemps fait usage de ce sérum, le pentothal, sur des espions, des patients en psychiatrie, des femmes enceintes mais aussi des suspects lors d’interrogatoires.
Mais en réalité l’efficacité de ces prétendus sérums est toute relative. Leur action va venir troubler d’autres fonctions comme la mémoire et donc au final perturber l’expression de la vérité. Par ailleurs pris à haute dose ils sont dangereux pour la santé. Et de toutes façons l’information obtenue grâce aux sérums de vérité est très peu fiable, car les personnes interrogées mélangent souvent faits réels et imaginaires. La difficulté de concentration que ces sérums produisent tout comme la formation d’un discours clair et cohérent rend hasardeux le recours à ces substances.
Enfin des produits bien moins sophistiqués ont les mêmes effets que ces prétendus sérums. Par exemple l’alcool. On sait aujourd’hui que le KGB l’utilisait pur pour vérifier la fiabilité de ses agents de renseignement.
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