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Il faut tout de suite dire que l’origine exacte de cette pratique humaine du baiser sur la bouche reste un mystère pour la science. Certains chercheurs ont tout de même tenté de répondre à la question. Et la réponse, avec le temps, se précise.
Des scientifiques du département de psychologie expérimentale de l’université d’Oxford ont ainsi mené une étude sur 900 adultes. Selon les résultats les femmes seraient davantage attachées à cette pratique.
Pour tous, le baiser sur la bouche aurait une utilité différente selon la durée de la relation. Ainsi dans le cadre d’une relation courte, il est utile avant la relation sexuelle quand, dans une relation plus longue, il est utile tout du long de la relation sentimentale pour entretenir et prouver sa flamme. Donc le baiser aurait une double utilité, à la fois sexuelle et sentimentale.
Mais il existe une autre théorie moins romantique. Cette pratique qui implique la langue et qui concerne 90 % des cultures dans le monde, aurait une fonction thérapeutique. En effet lors d’un baiser les partenaires s’échangent de bactéries, beaucoup de bactéries. En 10 secondes, 80 millions de bactéries échangées. Or, la bouche héberge 700 types de bactéries différentes. Un baiser est donc une mutualisation de bactéries. Sa conséquence directe : renforcer notre système immunitaire.
Par ailleurs de nombreux rapports scientifiques indiquent que le baiser augmenterait le taux d’ocytocine, un calmant naturel produit par le corps humain, et stimulerait aussi la production d’endorphine, la célèbre hormone du bonheur.
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