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Quand les réfrigérateurs n’existaient pas encore, c’est à dire jusqu’à la fin du 19e siècle, une méthode pour conserver les aliments périssables (comme le poisson et la viande) consistait à les saler.
Comment expliquer que le simple sel prolonge ainsi la durée de vie des aliments ? L’explication réside dans sa capacité à absorber et retenir l’humidité. On parle de son pouvoir «hygroscopique».
Ainsi privée d’eau la multiplication des bactéries présentes dans la nourriture est grandement limitée. Le processus de putréfaction est ralenti. Et cela est très utile car ce processus est très rapide. Dand des conditions habituelles, à partir d’une population initiale de 10 germes, au bout d’une heure on en compte 80. En 5 heures 320 000. Puis la multiplication ralentit mais la plupart des viandes sont d’ores et déjà toxiques.
Il existe deux techniques de salaisons.
D’abord le salage dit “à sec”. Il s’agit ici de répandre beaucoup de sel à la surface de l’aliment. Pour vous donner une idée des quantités, 5 kg de sel sont nécessaire pour 10 kg de viande. En 6 semaines, la viande perdu un quart de son poids, et peut se conserver plusieurs mois.
Ensuite, seconde technqiue, mais moins efficace, le saumurage. On place les aliments dans de l’eau salée jusqu’à 10 %. L’eau moins salée qui se trouve dans la viande est alors attirée vers l’extérieur, et une partie du sel entre dans l’aliment. Ainsi les concentrations de sel s’équilibrent, c’est l’osmose.
Une solution contenant 10% de sel permet de neutraliser la quasi-totalité des micro-organismes. Mais à ce niveau beaucoup d’aliments deviennent inmangeables. Par exemple pour les viandes, on conseille 2% et pour le poisson entre 3 et 4%.