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Comme pour la route il existe un code qui régule la navigation en mer. Comme sur la route encore, ce code impose des comportements en fonction des situations qui se présentent. Il se nomme le RIPAM, c’est à dire le Règlement International Pour Prévenir les Abordages en Mer.
Pour prévenir tout risque d’abordage, c’est à dire que deux bateaux entrent en collision, il existe des règles de barre et de route, sortes de règles de priorité. Elles diffèrent selon qu’il s’agit de deux bateaux à voile ou d’autres types d’embarcation.
S’agissant de deux voiliers, pour déterminer celui qui a la priorité, il faut connaître leur amure, c’est-à-dire leur position par rapport au vent. Celui qui reçoit le vent sur son tribord – c’est à dire de par la la droite – (et qui est dit tribord amure) – est prioritaire.
Et si les deux bateaux sont tribord amure, alors c’est le bateau dit « sous le vent », c’est-à-dire le plus éloigné dans la direction du vent qui a la priorité.
Dans ces deux cas l’autre bateau a l’obligation de modifier sa route ou sa vitesse pour éviter la collision.
Si les voiliers utilisent leur moteur alors ils sont considérés comme des bateaux à moteur. Dans cette hypothèse les règles de priorité entre bateaux à moteur s’appliquent. Les voici.
D’abord quand ces deux bateaux arrivent l’un en face de l’autre, chacun doit partir sur son tribord.
Quand un risque de collision se présente la règle de priorité à droite s’applique exactement comme dans le code de la route.
A noter enfin qu’un voilier est toujours prioritaire sur un bateau à moteur. C’est ce dernier qui doit donc modifier sa route et/ou sa vitesse.
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