Histoire

Qui furent les derniers français homosexuels condamnés à mort ?

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Si, de nos jours, l’homosexualité semble être sur la voie de la normalisation, il n’en a pas toujours été de même dans l’histoire de France. Ainsi, en juillet 1750, deux hommes – Bruno Lenoir et Jean Diot – furent mis à mort en place de Grève à Paris, à cause de leur sexualité. Il s’agit – à ce jour – des deux derniers Français à avoir été exécutés pour cette raison.

Une affaire de mœurs

Le 4 janvier 1750, un sergent de guet relate, sous la forme d’un procès-verbal, une scène licencieuse qui mène à l’emprisonnement de deux hommes.

En effet, selon le surveillant, ces deux individus avaient été surpris (vers onze heures du soir), en pleine rue Montorgueil (à Paris), « en posture indécente et d’une manière répréhensible » ; un des deux protagonistes semblant même ivre, en pleine action.

Les deux accusés sont finalement interrogés, cinq jours plus tard. L’un deux – Jean Diot – a 40 ans et exerce la profession de « gagne-denier » dans une charcuterie située, non loin du lieu de l’interpellation, dans la rue de la Fromagerie.

L’autre prévenu, quant à lui, se nomme Bruno Lenoir ; il s’agit d’un cordonnier âgé de 21 ans.
Interrogé par la justice, ce dernier affirme que Jean Diot lui a proposé un « rapport sexuel anal » en pleine rue, mais que l’acte n’avait pu être abouti, du fait de l’arrivée impromptue d’un témoin.

Cette version des faits, Jean Diot la récuse, puisqu’il prétend avoir aidé Bruno Lenoir à se relever, tandis qu’il était endormi sur le pas d’une porte.

Une sentence implacable

Tous deux d’extraction modeste, les accusés manquent de moyens et d’entregent pour se défendre.

Ainsi, alors que des homosexuels de l’aristocratie auraient pu s’en sortir à bon compte, Jean Diot et Bruno Lenoir écopent d’une très lourde sanction, pour le scandale qu’ils ont occasionné : à savoir, la peine capitale.

Le 11 avril 1750, le procureur requiert alors la condamnation à mort sur le bûcher pour les deux hommes accusés du « crime de sodomie ».

L’exécution se déroule, le lundi 6 juillet de la même année, en place de Grève, dans l’indifférence quasi-générale.

De nos jours, une plaque commémorative – au 67 rue Montorgueil – rend toutefois hommage aux deux hommes, dont le sort n’a pas vraiment été effacé des mémoires.

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