Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Santé » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
Des mots différents sont parfois utilisés pour rendre compte de l’état ou du décès d’une personne. Cette pluralité de termes peut prêter à confusion. Alors que signifient exactement les expressions « coma », « mort clinique » et « mort cérébrale »?
Le coma
Si un patient tombe dans le coma, suite à un accident ou une maladie, il ne répond plus aux sollicitations extérieures. Son état de conscience est donc altéré.
Cependant, les fonctions vitales sont conservées, grâce à l’aide éventuelle de dispositifs médicaux adaptés. Le coma peut durer quelques heures ou plusieurs années. Il connaît divers stades, qui varient selon la gravité de l’état du patient.
Plongé dans un coma léger, le patient peut ainsi ressentir la douleur, alors que le coma dépassé est un état voisin de celui de la mort cérébrale.
La mort clinique
Au contraire du coma, la mort clinique se caractérise par l’arrêt des fonctions vitales. Le patient ne respire plus, son cœur ne bat plus et les médecins ne constatent aucune activité musculaire spontanée ni aucun réflexe.
À ce stade, la personne peut cependant être maintenue en vue grâce à une assistance respiratoire. Ainsi, la circulation sanguine est assurée, alimentant les principaux organes.
Une autre particularité de la mort clinique est qu’il ne s’agit pas forcément d’un état irréversible. Grâce à leur amélioration constante, les techniques médicales peuvent, dans certains cas, ranimer le malade.
La mort cérébrale
Dans le cas de la mort cérébrale, le cerveau ne fonctionne plus du tout. Cet arrêt de toute activité cérébrale entraîne celle des fonctions vitales, parfois maintenues par une assistance médicale.
Elle se justifie notamment par la nécessité de maintenir en bon état des organes que la personne en état de mort cérébrale est susceptible de donner.
Il n’est pas possible, dans ces conditions, de ranimer le patient. Les médecins constatent l’état de mort cérébrale de plusieurs manières. Deux encéphalogrammes plats, séparés par un certain laps de temps, en sont le signe le plus tangible.
Les médecins s’assurent également de l’absence de réflexes, comme le réflexe laryngé, et de l’absence de réaction des yeux à la lumière.