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Nellie Bly, de son vrai nom Elizabeth Jane Cochrane, fut une célèbre aventurière et une pionnière du journalisme d’investigation. Ses articles suscitent des scandales, mais entraînent aussi des réformes sociales, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de vie de ses contemporains.
Un nouveau journalisme, au service du progrès social
Née en 1864 près de Pittsburgh, cette orpheline, qui n’a pas froid aux yeux, rédige, en 1885, une lettre mordante, pour critiquer un article misogyne paru dans un journal local. Impressionné par son aplomb, le rédacteur en chef l’engage aussitôt.
Devenue journaliste, Nellie Bly va dès lors s’introduire, sous des identités d’emprunt ou même des déguisements, dans divers milieux qu’elle veut étudier et décrire de l’intérieur.
Elle dénonce ainsi, dans ses articles, les conditions de travail des ouvrières américaines et les traitements dégradants dont sont victimes les patientes d’un asile d’aliénés new-yorkais. Elle parvient même à se glisser dans l’entourage d’un fameux trafiquant de drogue.
Ses articles font sensation et déclenchent souvent des discussions, suivies parfois de quelques réformes.
Pionnière du journalisme clandestin, Nellie Bly restera d’ailleurs fidèle à ses convictions progressistes. En 1895, ayant hérité des usines de son mari, un riche industriel, elle cherchera à y améliorer le sort des ouvriers.
Le tour du monde
Nellie Bly est aussi une aventurière dans l’âme, prête à relever tous les défis. En 1889, elle décide ainsi d’entreprendre un tour du monde encore plus rapide que celui qui avait immortalisé Phileas Fogg, le célèbre héros de Jules Verne.
Sa volonté d’y parvenir est encore aiguillonnée par la remarque méprisante des responsables d’un grand journal. Pour eux, une telle entreprise est en effet hors de la portée d’une femme!
Le 14 novembre 1889, elle part de Jersey City, où elle revient, le 25 janvier 1890, après un périple de 72 jours. Elle avait d’autant plus accéléré l’allure qu’elle avait appris qu’une rivale devait la coiffer sur le poteau.
Et c’est Jules Verne en personne, qu’elle avait rencontré en France, qui adressa les compliments les plus chaleureux à cette jeune femme intrépide, dont il rêva peut-être de faire une héroïne de roman.
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