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Au XIXème siècle, Paris est une ville sale qui subit plusieurs épidémies de choléra. Sur l’île de La Cité se trouve la morgue. On y place notamment les cadavres des personnes non identifiées. Parmi eux, vers 1880, le corps d’une femme retrouvée dans la Seine. Aucune marque de violence n’est observée sur son corps. Fasciné par son sourire énigmatique, un employé de la morgue réalise un moule de son visage et le rend public. On la surnomme alors l’Inconnue de la Seine.
Elle devient un objet d’interrogations. On se met à spéculer sur sa vie et sa mort. On croit à à un amour impossible l’ayant poussée au suicide. L’expression heureuse de son visage nourrit tous les fantasmes. Le masque devient célèbre chez les artistes et son image dépasse les frontières dès 1900.
Entre autre mention dans le monde artistique, en 1934, Nabokov publie un poème intitulé L’Inconnue de la Seine. En 1944, le masque de l’Inconnue figure dans le roman d’Aragon, Aurélien.
Dans les années 1950, une société de jouets spécialisée dans des poupées en plastique a l’idée de proposer des mannequins aux secouristes pour leurs entrainements notamment pour la réanimation cardio-pulmonaire.
Au courant de l’histoire de l’Inconnue de la Seine, ses dirigeants font modeler un visage à partir de ce masque mortuaire et nomment le mannequin d’enseignement, Resusci Anne, qui fut lancé en 1960.
Depuis son visage n’a pas changé.
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