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Mis à l’honneur par le film « Une vie cachée » de Terrence Malick, Franz Jägerstätter est un objecteur de conscience qui s’est illustré au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Fermement opposé au régime nazi, cet agriculteur autrichien a, en effet, constamment refusé de servir le régime hitlérien, jusqu’à y laisser héroïquement sa vie.
Un homme de conviction
Né dans le village de St. Ragegund (Haute-Autriche), en 1907, Franz Jägerstätter est le fils d’une mère célibataire qui travaillait dans une modeste ferme.
Arrivé à l’âge adulte, le jeune homme – également devenu fermier – est plutôt impulsif et mène une vie sentimentale quelque peu dissolue.
Ainsi, en 1933, Franz devient le père d’une fille illégitime, avant de finalement rencontrer son âme sœur, deux ans plus tard : une dénommée Franziska qui bouleverse complètement son rapport au monde.
En effet, c’est aux côtés de sa nouvelle épouse que Franz Jägerstätter se convertit véritablement au catholicisme, pour commencer à mener une vie pieuse marquée par les enseignements du Christ.
Devenu père de trois autres filles, le jeune autrichien s’engage également dans l’église de son village, en tant que sacristain.
Sacrifice et béatification
Alors qu’il mène une vie paisible, habitée par la foi chrétienne, Franz Jägerstätter voit sa vie basculer avec la montée du nazisme en Allemagne.
Arrivé au pouvoir chez le puissant voisin, l’Autrichien Hitler organise, en effet, un simulacre de vote pour valider l’Anschluss (le rattachement de l’Autriche à l’Allemagne nazie) en 1938.
Malgré la terreur qui habite la communauté paysanne de son village (le « oui » l’emporte à 100%), le fervent catholique est le seul à désapprouver le projet hitlérien, en mettant un bulletin « non » dans l’urne.
Cet événement est le point de départ du chemin de croix mené par celui qui deviendra le principal objecteur de conscience du pays.
En effet, après avoir été appelé pour effectuer son service militaire, Franz Jägerstätter résiste à servir sous les drapeaux, en précisant qu’il ne pouvait honorer « Hitler et Jésus à la fois ».
Refusant d’effectuer le salut nazi, il est emprisonné puis torturé, et ce, en dépit du sentiment de respect qu’il provoque chez ses supérieurs, béats devant une telle force de conviction.
Profondément jusqu’au-boutiste, le fermier autrichien refuse même de travailler dans un hôpital, l’allégeance au parti nazi étant un prérequis pour une occuper une telle fonction.
Finalement jugé le 6 juillet 1943, au cours d’un procès expéditif, il est condamné à mort pour avoir « sapé le moral des troupes » (il s’agit du délit de « Wehrkraftzersetzung »).
Stoïque jusque dans ses dernières heures, il est décapité le 9 août 1943.
Bien qu’ayant honoré le credo chrétien par sa moralité et sa résilience, il faudra attendre juin 2007 pour que l’Église procède à une béatification. Depuis cette date, Franz Jägerstätter est officiellement un martyr chrétien.
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