Histoire

Qui est Bessie Coleman ?

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Pionnière à bien des égards, Elizabeth « Bessie » Coleman est la première femme d’origines afro-américaine et amérindienne à avoir obtenu une licence de pilote, en 1921. Semé d’embûches, son parcours l’a mené à défier les sceptiques de son époque, pour finalement devenir modèle de bravoure et d’abnégation aux yeux des membres des minorités ethniques américaines.

La naissance d’une vocation

Dixième d’une grande fratrie de treize enfants, Elizabeth « Bessie » Coleman a vu le jour en 1892, dans la ville d’Atlanta.

Métissée, la petite fille est membre des minorités ethniques à double titre, puisque sa mère – Susan – est noire et que son père (Georges) est un métis afro-amérindien.

C’est afin d’échapper à la ségrégation raciale que le patriarche décide – d’ailleurs – de quitter la Géorgie pour se rendre dans l’Oklahoma (1901), un État où la pleine nationalité est accordée aux Amérindiens.
Malheureusement pour la petite « Bessie », Susan décide de rester à Atlanta et doit donc composer avec les lois raciales de son époque.

Ayant atteint l’âge d’étudier, la jeune fille métisse tente, par tous les moyens, d’échapper au travail dans les champs de coton. Ainsi, après avoir essayer d’intégrer la « Colored Agricultural and Normal University », « Bessie » travaille comme blanchisseuse, avant de trouver un emploi de manucure à Chicago, aux côtés de Walter, un de ses frères.

Rapidement, néanmoins, la guerre éclate et Walter doit rejoindre l’US Army. À son retour, sain et sauf, il raconte à sa cadette les exploits des pilotes de chasse ; particulièrement ceux d’Eugene Bullard (le premier pilote afro-américain de l’Histoire).

Littéralement fascinée par ces récits, « Bessie » développe ainsi une nouvelle passion qui va changer sa vie.

Un parcours semé d’embûches

Malheureusement pour « Bessie » – dans l’Amérique de son époque – aucune école de pilotage n’accepte d’élève noir (et encore moins de femme noire).

Par chance, néanmoins, Robert Abott (un riche afro-américain habitué de son salon de manucure) lui souffle l’idée d’aller se former en France, un pays alors beaucoup plus égalitaire que son Amérique natale.

Aidée financièrement par ce mécène, « Bessie » Coleman suit ainsi sept mois d’entraînement en Picardie (à l’école de pilotage de Caudron du Crotoy), pour finalement obtenir – en 1921 – une licence de pilote délivrée par la Fédération aéronautique internationale.

Première pilote afro-américaine, « Bessie » revient alors auréolée d’un prestige considérable aux États-Unis.
Pour vivre de sa passion, la jeune femme doit néanmoins se produire dans des cirques aériens, devant lesquels se précipitent les amateurs de sensations fortes.

Après avoir été de nouveau formée en Europe, la pilote se produit dans des shows de plus en plus risqués…au point de périr tragiquement à l’âge de 33 ans.
Victime d’un crash, le 27 avril 1926 (à Jacksonville), « Bessie » Coleman attire près de 10 000 personnes à ses funérailles et devient une icône aux yeux de nombreux afro-américains.

Ainsi, chaque année, depuis 1931, un groupe de pilotes afro-américains survole le « Lincoln Cemetery » (Chicago) pour lui rendre hommage.

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