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Dans la logique des théories de la relativité, restreinte et générale, certains physiciens ont développé une vision de l’univers qui le fait ressembler à un continuum espace-temps.
D’abord vous le savez, la véritable structure de l’univers, la seule à rendre vraiment compte de la réalité qui nous entoure, ne séparerait pas le temps et l’espace.
Tous les phénomènes qui la composent sont contenus dans un ensemble unique, l’espace-temps, où espace et temps sont étroitement imbriqués.
Mais là où la théorie de l’ “univers-bloc” trouve son originalité est que selon elle, les notions de passé, de présent et d’avenir ne s’apprécient plus en elles-mêmes, de manière objective, mais simplement par l’impression subjective que nous en avons, en tant qu’observateurs.
Dans cette théorie, tous les événements, passés, actuels ou futurs, sont déjà présents dans l’espace-temps. Par conséquent, le temps ne s’écoule pas à proprement dit; il n’y a pas de flèche du temps, orientée vers l’avenir.
Tous les évènements, passé présent et futur, se trouve dans un univers existant de toute éternité. Cette vision « éternaliste » s’oppose à la conception « présentiste » d’autres scientifiques.
La théorie de l’univers-bloc suppose aussi que chaque corps ou objet de l’univers doit être dotée d’une dimension supplémentaire, celle qui correspond au temps.
Tout observateur peut donc être décrit comme un point-événement à quatre dimensions, qui parcourt une certaine ligne d’univers. Ce parcours est rythmé par une horloge temporelle qui est pour l’essentiel le produit de sa subjectivité, et non pas la preuve que le temps passe réellement.
Quelques conséquences de cette théorie
Cette théorie de l’univers-bloc peut d’abord conduire à une conception fataliste du monde. Si l’avenir est déjà prévu, la liberté humaine n’a plus de sens. Toute action est inutile, puisqu’elle ne changera rien à ce que nous appelons l’avenir, et qui n’est qu’une des composantes d’un espace-temps constitué de toute éternité.
De même, la perspective d’un voyage dans le temps, orienté aussi bien vers le passé que vers le futur, pourrait quitter, un jour, le domaine de la science-fiction pour entrer dans le champ de la science.