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Découvert par hasard, le rayonnement fossile, ou fond diffus cosmologique, vient si ce n’est confirmer tout au moins conforter l’existence du Big Bang.
En 1964, des radio-astronomes américains font des recherches sur les communications par satellites, au moyen d’une puissante antenne. Or, ces recherches sont perturbées par un bruit persistant. Ce signal particulier est rapidement reconnu comme un rayonnement en provenance des premiers âges de l’univers.
Son existence avait été postulée comme une des conséquences de l’évolution de l’univers selon le modèle du Big Bang, mais n’avait pu être prouvée jusqu’à cette observation capitale.
Le rayonnement fossile : un témoin des débuts de l’univers
Ce rayonnement provient de toutes les directions de l’univers. Il est donc bien le reliquat d’une lumière qui, à un moment de son évolution, baignait tout entier cet univers en expansion se dilatant alors à une vitesse inimaginable.
Il correspond en fait à la libération de la lumière. À ce moment-là, environ 380 000 ans après le Big Bang, les photons, jusque là soumis à la gravitation, peuvent s’en libérer, s’échappant à travers l’espace.
C’est dire que, pour la première fois, l’univers devient visible. Ce rayonnement fossile nous donne donc à voir les commencements de l’univers, voilà environ 13,7 milliards d’années. Durant cette période il a eu le temps de se refroidir et il est aujourd’hui à une température très basse.
En revanche, au moment de son apparition, ce rayonnement était porté à des températures de plusieurs milliers de degrés.
Ce rayonnement fossile, qui permet de découvrir des zones éloignées de la Terre de plus de 45 milliards d’années lumière, a permis de dresser une sorte de carte de l’univers. Elle s’est précisée avec le temps, car on s’est aperçu que le rayonnement, dont la composition était moins homogène que prévu, pouvait apporter des informations diversifiées sur la formation de l’univers.
Il aurait aussi conservé des éléments de sa structuration primordiale, à une époque où les lois de la physique traditionnelle ne s’appliquaient pas encore.