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En 1992 Deng Xiaoping affirmait: «le Moyen-Orient a du pétrole, la Chine a des terres rares». Le terme de terre rare désigne 17 métaux : le scandium, l’yttrium, et les quinze lanthanides. Ces métaux sont assez répandus dans l’écorce terrestre, comme certains métaux courants.
Avec le projet Manhattan dans les années 1940 les terres rares commencent à être purifiées à grande échelle. Puis dans les années 1970 l’une d’elles, l’yttrium, trouve une application de masse : la fabrication des tubes cathodiques utilisés dans la télévision couleur. Se dessine alors leur fabuleux destin.
En raison de leurs propriétés exceptionnelles elles sont aujourd’hui utilisées dans la fabrication de produits numériques et de haute technologie. Il y en a dans les LED, les puces de smartphone, les écrans d’ordinateurs portables, les panneaux photovoltaïques, les éoliennes. Elles sont considérées aujourd’hui comme des métaux stratégiques pour l’économie planétaire.
Malheureusement pour les extraire et procéder au raffinage, des produits toxiques sont rejetés dans la nature, notamment des métaux lourds, de l’acide sulfurique, et de l’uranium.
Le plus grand producteur est la Chine qui assure la quasi-totalité de l’approvisionnement mondial. Et cette situation de quasi-monopole ne semble pas devoir changer dans les années à venir. Car s’il y a bien des dizaines de projets d’exploitation de terres rares partout dans le monde, un très petit nombre pourront aboutir. En cause, les investissements colossaux nécessaires.
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