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Baptisé « LOON », le projet mis au point par la société Google vise à connecter à internet, au moyen de ballons stratosphériques, des régions qui ne disposaient d’aucun réseau ou qui s’en voyaient privées par des catastrophes naturelles. Très prometteuse, l’opération comporte cependant quelques limites.
Des ballons très utiles
Le projet élaboré par Google repose donc sur des ballons gonflés à l’hélium, qui flottent dans la stratosphère, soit à une altitude d’une vingtaine de kilomètres. Dotés de relais spécifiques, ils reçoivent des signaux retransmis au sol.
Cette ingénieuse technologie est utilisée, en premier lieu, pour rétablir le réseau haut débit interrompu par divers événements climatiques. Elle a été testée avec succès à Porto Rico, après le passage de l’ouragan Maria, en 2017.
Mais, au-delà des situations d’urgence, le perfectionnement des ballons permettra de les utiliser pour la couverture Internet de certains pays. D’ores et déjà, des accords ont été conclus, en ce sens, avec l’Indonésie, le Kenya ou encore le Sri-Lanka.
En effet, les ballons peuvent voler plus longtemps, près de 200 jours, et sont capables d’affronter des vents violents et des températures très basses.
Ce projet devrait permettre d’améliorer sensiblement, et dans d’excellentes conditions de qualité, une couverture Internet qui ne concerne pour le moment que le tiers, environ, de la population mondiale.
Quelques limites cependant
Si ce projet semble très prometteur, il reste pourtant confronté à certaines difficultés. En effet, les batteries qui alimentent les relais des ballons fonctionnent grâce à l’énergie solaire. Elles sont donc tributaires d’un ensoleillement variable.
La présence de vents violents serait également de nature à brouiller les signaux, conduisant ainsi à une interruption de la connexion.
Enfin, l’enveloppe de ces ballons stratosphériques, soumise à des conditions extrêmes, se dégrade assez vite. Il faut donc remplacer ces ballons à peu près tous les cinq mois, ce qui alourdit une facture déjà considérable. Chaque ballon revient en effet à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Il est vrai que ces dépenses sont largement compensées, pour Google, par la double perspective de contrats très rentables et des nouvelles recettes publicitaires générées par la connexion des millions de nouveaux internautes.
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