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La parurésie, appelée plus communément syndrome de la vessie timide, est une maladie peu connue, mais pourtant très répandue. Ce trouble du comportement se traduit par une difficulté à uriner dans les espaces publics. La parurésie peut sembler proche de la dysurie, mais cette dernière pathologie concerne des individus présentant des problèmes physiques comme un dysfonctionnement de la prostate, une constipation ou un cancer du col de l’utérus.
Les personnes atteintes de parurésie n’ont aucune difficulté physiologique pour uriner. Le problème se situe au niveau psychologique. Elles éprouvent une véritable angoisse à utiliser les toilettes publiques ou dans des lieux manquant d’intimité.
Cette phobie sociale prend naissance dès l’adolescence voire l’enfance. Il n’existe pas un scénario type qui conduit à développer une parurésie. Cette phobie peut se déclencher en raison de toilettes sales, de moqueries entre camarades dans les WC de l’école par exemple. Les parents ont également un rôle très important à jouer lors des premières années de leur enfant. Un apprentissage de la propreté mal vécu peut avoir des répercussions à moyen terme et entraîner une parurésie.
Loin d’être anodin, ce trouble du comportement est un vrai handicap pour les personnes concernées. Elles doivent constamment organiser leur vie autour de leur phobie. Leur objectif durant une journée sera d’éviter au maximum d’aller dans des toilettes publiques. Aussi, un ensemble de stratagème va être mis en place comme par exemple réduire la consommation d’eau durant la journée et limiter au maximum les voyages. Leurs vies sociales et professionnelles deviennent alors très compliquées à gérer.
Certains médicaments peuvent soulager les malades temporairement, mais un suivi psychologique doit être engagé pour accompagner le patient et ainsi augmenter les chances de réussite. Plus une aide est mise en place rapidement et plus la probabilité de surmonter cette phobie est grande. Mais souvent les malades n’osent pas parler de cette peur irraisonnée à leur entourage. Il est important que dès les premières années scolaires des enfants, les parents soient vigilants pour détecter une attitude susceptible de conduire à une parurésie.
Aujourd’hui, très peu d’études cliniques ont été réalisées sur cette phobie, mais les experts estiment qu’environ 220 millions d’individus sont concernés. Cette pathologie touche plus particulièrement les personnes introverties.
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