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Certaines personnes développent une phobie des aiguilles. Cette bélonéphobie, du grec « bélone », qui veut dire « aiguille », toucherait environ 10 % de la population. Certains actes médicaux provoquent donc, chez ces personnes, une peur irraisonnée. Il existe cependant des solutions pour en éviter l’atteinte.
La peur des aiguilles
La vue d’une aiguille provoque, chez les personnes atteintes de bélonéphobie, une crainte insurmontable, qui peut se transformer en une véritable crise de panique.
Aussi, cette phobie rend-elle très difficile la pratique de certains actes médicaux. Le patient touché par cette phobie est ainsi effrayé par la simple perspective d’un vaccin. De même, l’éventualité d’une prise de sang le saisit d’une peur incontrôlable, qui peut entraîner des malaises.
La phobie des aiguilles est d’ailleurs souvent associée à celle qu’entraîne la vue du sang. Cette phobie peut ainsi avoir des conséquences néfastes sur la santé de personnes qui auront tendance à se dérober devant des actes médicaux souvent essentiels.
La peur suscitée par les aiguilles devient plus large si elle s’applique à tous les objets pointus, comme un crayon, un tournevis ou même une branche un peu aiguë . On parle alors d’aicmophobie.
Comment surmonter la bélonéphobie?
Comment un patient atteint de bélonéphobie peut-il vaincre cette peur irrationnelle des aiguilles? il peut tout simplement, durant l’administration du vaccin ou la prise de sang, détourner le regard de l’aiguille.
Durant ce moment délicat, il récite un poème, se remémore le film vu la veille et, de manière générale, s’entraîne à penser à autre chose. Si de telles astuces ne sont pas suffisantes, la personne bélonéphobe peut recourir à la thérapie cognitive et comportementale.
Elle consiste à faire prendre conscience au patient du caractère faussé de ses idées, qui ne correspondent en rien à la réalité. Ce résultat atteint, il sera possible de l’amener à s’exposer, de manière très graduelle, à la situation anxiogène.
Cette procédure, très progressive, permet à la personne phobique de constater l’inanité de ses craintes. De même, des séances de psychanalyse peuvent lui être utiles. Enfin, la prise temporaire de certains médicaments, comme les anxiolytiques, peut éviter la survenue des attaques de panique.
