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Le paradoxe de Braess, mis en évidence en 1968 par le mathématicien Dietrich Braess, énonce que l’ajout d’une nouvelle route dans un réseau routier peut réduire la performance globale lorsque les voitures choisissent leur route individuellement.
Dans des termes plus simples, et sans rentrer dans les détails techniques qui expliquent ce paradoxe mathématique, cela signifie que bien que cela puisse paraitre contre-intuitif (d’où le terme de “paradoxe”) quand il y a un embouteillage, le meilleur moyen de fluidifier le trafic n’est pas forcément de rajouter une voie. Il vaut mieux parfois au contraire en supprimer une.
Ce mathématicien allemand, Braess, fut le premier à découvrir ce phénomène dans la ville de Stuttgart à la fin des années 1960. Après l’ajout d’une voie supplémentaire pour les voitures le trafic devint embouteillé. A tel point que la municipalité dû fermer la voie nouvellement créée. Résultat, disparition des embouteillages.
Pour démontrer l’exactitude de ce paradoxe, il existe bien d ‘autres exemples. Mais il faut noter que le paradoxe de Braess a à peu près autant de chances de se produire que de ne pas se produire; les résultats semblent aléatoires. Cependant voici les cas dans lesquels il s’est vérifié.
À Séoul on a noté une une amélioration considérable du trafic autour de la ville lorsqu’une voie rapide fut supprimée lors du projet de restauration de Cheonggyecheon. En 2011 en Californie, suite de la fermeture de l’Interstate 405, le fort trafic diminua dans une large zone. Enfin l’un des exemples les plus connus est la fermeture de la 42e rue de New York lors de la journée de la Terre. Contrairement aux anticipations, le trafic des rues parallèles fut plus fluide.
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