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L’expression numerus clausus vient du latin « nombre fermé ». Elle désigne la limitation décidée par les autorités, du nombre de personnes admises à concourir, à exercer une fonction ou un métier. Cette limite, est censée permettre le déploiement de moyens nécessaires et suffisants pour répondre aux besoins d’un pays.
Dans les études médicales françaises le numerus clausus vient d’une loi de 1979 qui permet de fixer par arrêté ministériel le nombre d’étudiants pouvant être admis en deuxième année de médecine, mais aussi d’odontologie, de pharmacie et les sages-femmes. Donc dans ces études il ne s’agit plus de passer un examen mais en réalité de réussir un concours pour accéder à un nombre restreint de places à pourvoir.
Pour parler des seules places en médecine, pour la première fois en 2017 le numerus clausus dépassera les 8.000 places. Exactement 8.124 places ouvertes au concours pour passer en deuxième année de médecine, soit une augmentation supérieure à 1.200 places en dix ans.
On entend souvent qu’il y a controverse autour de ce numerus clausus, certains voulant l’augmenter largement pour qu’il y ait davantage de médecins pour régler le problème des déserts médicaux. Mais d’autres ne sont pas de cet avis et soulignent que toute hausse risque de renforcer le décalage entre la formation des étudiants et leur vie professionnelle, puisque les facultés et les stages seront surchargés. Non seulement les universitaires n’auraient pas le temps de former tous les stagiaires dans la suite des études, mais ils manqueraient de moyens. Selon eux, il faudrait plutôt inciter les médecins existants à s’installer en zone sous dotée en médecins, celles-là même qui n’attirent plus.
