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Affaire criminelle toujours non élucidée, le mystère de l’inconnue d’Isdal passionne la Norvège depuis près de 50 ans. La tentative de résolution de cette énigme, qui a été relancée en décembre 2016, a pour enjeu de déterminer les circonstances de la mort, ainsi que l’identité de cette femme retrouvée calcinée dans la vallée d’Isdalen, non loin de Bergen.
La découverte du corps
C’est à l’occasion d’une randonnée, menée à quelques kilomètres du centre de Bergen, qu’un père et ses deux filles retrouvent le corps calciné d’une femme, au milieu d’un amoncellement de pierres.
À proximité se trouvent également des morceaux de vêtements, un parapluie, des bouteilles en plastique, un document non identifié, ainsi qu’une cuillère en argent.
La famille donne alors l’alerte en se rendant à un poste de police voisin. Une enquête pour homicide est, dès lors, immédiatement lancée par les autorités locales, de peur qu’un meurtrier ne rôde dans les parages.
Après l’examen du corps, plusieurs détails sautent aux yeux des enquêteurs. Premièrement, toutes les étiquettes de vêtements ont été retirées, ce qui est peu commun. D’autre part, le fond des bouteilles en plastique, ainsi que monogramme de la cuillère ont été grattés. Tout laisse donc indiquer, que des précautions ont été prises pour que le corps et les circonstances de sa mort ne soient quasiment pas identifiables.
De plus, l’autopsie révèle la présence massive de pilules somnifères dans le tube digestif de la victime, une ecchymose au niveau du cou, ainsi que l’absence d’empreintes digitales, la peau des doigts ayant été poncée.
Malgré la présence de tous ces éléments troublants, le rapport officiel conclut à un suicide, ce qui ne convainc pas beaucoup l’opinion publique norvégienne.
Qui peut bien être cette inconnue ?
Après avoir découvert, sur les lieux du décès, un sac provenant d’un magasin de chaussures de la ville de Stavanger, les enquêteurs entrent en contact avec l’un des vendeurs de l’enseigne. Celui-ci se souvient bien d’une dame, qui ne semblait être que de passage en Norvège: il en donne une description physique très précise.
Un portrait-robot est alors élaboré, tandis que le parcours de la victime finit par être dessiné. En remontant sa trace d’hôtel en hôtel, les enquêteurs découvrent finalement que la demoiselle avait adopté pas moins de 8 identités différentes, au cours de son périple.
La découverte d’un bloc-note dans les affaires de la victime révèle également une liste de villes norvégiennes que celle-ci aurait parcourues. Un tel parcours laisse donc penser que la demoiselle était probablement un agent secret impliqué dans une affaire d’espionnage, alors que le monde de l’époque était en pleine guerre froide.
Quant à son identité exacte, des analyses récentes de sa dentition révèlent la présence de couronnes préformées, inexistantes dans la Norvège de l’époque.
Ainsi, grâce à tous ces éléments, le profil actuel de l’inconnue semble être celui d’une femme âgée d’une quarantaine d’années, ayant passé une partie de sa vie dans la région alsacienne (ce qu’indique son écriture).
Les circonstances de sa mort restent, toutefois, un mystère aux yeux de tous et continuent à passionner les amateurs de polars scandinaves.
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