Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
Le manuscrit de Voynich est un livre anonyme rédigé à partir d’un alphabet inconnu et mystérieux. On ne connait ni le contenu réel du livre, ni son but ni son auteur. C’est un des documents les plus mystérieux et célèbres dans l’histoire de la cryptographie.
C’est Wilfrid M. Voynich qui l’a découvert en 1912 dans une communauté de jésuites près de Rome.
La première référence à cet ouvrage se trouve dans une lettre écrite à Prague le 19 août 1666 par Joannes Marcus Marci, docteur, scientifique. Septuagénaire, Marci distribue sa bibliothèque à ses amis et il réserve le manuscrit pour le jésuite Athanasius Kircher à Rome qui avait été son professeur. Kircher ne tente pas de déchiffrer le texte. Trois siècles passent durant lesquels le manuscrit tombe dans l’oubli.
En 1912, Wilfrid M. Voynich, collectionneur de livres anciens, découvre le manuscrit dans la bibliothèque de la Villa Mondragore, près de Rome. Il l’achète, le ramène en Amérique et envoie des copies à toute une série de spécialistes. Mais rien à faire le manuscrit résiste à toutes les tentatives de déchiffrement.
Les dernières recherches montrent que le manuscrit a été écrit au 15ème siècle. La datation par le carbone 14 du parchemin montre en effet que le vélin a été fabriqué entre 1404 et 1438.
Dans l’ouvrage seuls les dessins peuvent être compris. La majorité représente des plantes ou leurs parties. Mais bizarrement certains d’entre eux semblent représenter des sections minuscules d’organismes végétaux comme si l’auteur les avait observés à travers un microscope lequel n’a pas été inventé avant le XVI siècle.
Depuis 1969, le manuscrit est conservé sous la cote MS 408 à la Bibliothèque de livres rares et manuscrits de l’université Yale aux États-Unis.
Safety concerns over online drugstores selling medicines