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Cette expression étonnante vient d’une prouesse médicale unique très récente. Des chirurgiens de l’Université du Maryland ont en effet réussi à réanimer un homme maintenu volontairement en état de mort clinique pendant deux heures.
Pour y parvenir ils ont utilisé une technique nommée: état de « vie suspendue ».
Comment y sont-ils parvenus ? Les médecins ont maintenu l’homme en état d’hypothermie entre 10 °C et 15 °C et son sang a été remplacé par une solution saline. À cette température, le métabolisme ralentit : les vaisseaux sanguins se rétractent pour réduire la déperdition de chaleur, les organes ne sont plus irrigués et l’activité cérébrale est stoppée.
Les médecins disposent alors de deux heures pour procéder à l’opération. Cette technique ne peut être utilisée que pour les cas les plus graves car elle comporte d’énormes risques.
Après l’intervention chirurgicale, le sang réchauffé du patient est progressivement réinjecté pour remplacer la solution saline et son cœur est réamorcé grâce à une réanimation cardiaque.
Durant cette phase à risque, le malade peut développer le « syndrome de reperfusion ». L’apport soudain d’oxygène dans l’organisme peut induire des pathologies graves provoquées par la formation d’espèces réactives de l’oxygène et de radicaux libres. L’entrée massive de calcium dans les cellules peut également engendrer des dysfonctionnements cellulaires graves.
A noter que cette technique avait déjà été menée par le passé avec succès sur des cochons en 2017, soit même pas deux années avant les premiers tests sur l’homme. Habituellement il faut attendre au moins 10 ans avant que les premiers essais cliniques chez l’homme ne soient autorisés aux Etats Unis. Mais l’état de « vie suspendue » est parfois la dernière chance de sauver des personnes d’une mort quasi certaine. À l’heure actuelle, un seul malade a pu bénéficier de cette nouvelle technique, mais le protocole clinique prévoit dix autres interventions.
Malgré les risques encourus par le patient, cette technique constitue une avancée considérable. En revanche elle complique la réponse a la question: « qu’est-ce que la mort ? ».
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