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Le niveau de l’espérance de vie dépend de nombreux facteurs, comme l’hygiène de vie, le sexe ou les revenus. Mais elle n’est pas sans relation avec la région dans laquelle on vit.
Des régions où l’on vit plus longtemps
Les régions françaises ont été classées en fonction de l’espérance de vie moyenne de leurs habitants, hommes et femmes. En tête du palmarès on trouve l’Île-de-France, avec une espérance de vie moyenne, pour les deux sexes, de 83,1 ans. Les hommes ont l’espoir d’y vivre environ 81 ans et les femmes 86 ans.
Puis viennent la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec 82,7 ans d’espérance de vie moyenne, les deux sexes confondus, puis les Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui arrivent ex æquo, avec 82,3 ans d’espérance de vie pour les habitants de ces deux régions.
Quant à la Normandie, avec une espérance de vie de 81,2 ans, et aux Hauts-de France, où celle-ci est de 80 ans, ces régions arrivent en queue de peloton.
Les régions où l’on vit le plus vieux sont plutôt urbaines, avec une offre de soins plus importante, et habitées par des personnes aux revenus moyens élevés, qui dépensent plus d’argent pour leur santé.
Une espérance de vie plus élevée en ville
Ce classement est confirmé par les conclusions d’une étude commandée par l’Association des maires ruraux de France. Il en ressort que les personnes vivant dans des zones dites « hyper urbaines » vivent plus longtemps, en moyenne, que celles résidant dans des secteurs appelés « hyper ruraux ».
En effet, des chiffres de 2019 indiquent qu’un homme habitant ces zones hyper urbaines vivrait 2,2 ans de plus qu’un homme installé dans une région hyper rurale. Il est à noter que cet écart serait moindre pour les femmes. Et ces différences seraient plus notables dans les départements ultramarins.
Pour les commanditaires de l’étude, de tels écarts s’expliqueraient avant tout par un inégal accès aux soins. En effet, les médecins, qui répugnent à s’y installer, seraient moins nombreux dans les zones rurales.
Il n’y a ainsi que 2,7 médecins pour 1000 habitants en zone rurale, contre près de 4 en secteur urbain. Enfin, le réseau hospitalier est moins dense à la campagne.