Abonnez-vous au podcast « Incroyable! » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
« À consommer avec modération ». Il semblerait que beaucoup de Russes ne prennent pas cet avertissement à la lettre. En effet, en dépit des alertes soulignant les dangers de l’alcool, de nombreux citoyens de ce pays lointain consomment de la vodka plus que de raison. Une addiction qui déboucherait sur une surmortalité masculine, puisqu’un quart des hommes russes meurent avant d’avoir atteint l’âge de 55 ans.
Quand l’alcool tue
Bu sans modération, l’alcool peut s’apparenter à un véritable fléau pour ceux qui en deviennent accros.
C’est véritablement ce qu’il se passe dans la Russie actuelle, où un quart des hommes du pays rendent l’âme avant d’avoir atteint l’âge de 55 ans.
En effet, très portés sur la vodka, les Russes succomberaient à des maladies aussi diverses que le cancer du foie, celui de la gorge, la tuberculose, la pneumonie ou encore les troubles touchant le pancréas.
De même, la surconsommation d’alcool frelaté (en particulier dans les zones les plus pauvres du pays) engendrerait un empoisonnement constant de l’organisme des buveurs. Une véritable tragédie qui s’ajoute aux accidents, aux violences domestiques ainsi qu’aux suicides…. également favorisés par l’alcoolisme.
Peu reluisant, ce portrait du plus grand pays du monde a pu être brossé via une étude menée sur plus de 10 ans et mettant en scène près de 151 000 adultes (âgés de 35 à 74 ans).
Sur cet échantillon, 8 000 personnes ont rendu l’âme ; dont une grande part d’hommes consommant 3 bouteilles de vodka par semaine.
Une législation salutaire
Bien qu’étant constamment alarmant, le taux de décès des Russes a tout de même beaucoup fluctué, au cours des 30 dernières années.
Si ces variations peuvent s’expliquer par le « climat social » du pays, la législation a eu également son rôle à jouer. Sous Mikhail Gorbatchev, par exemple, dans les années 1980, la consommation d’alcool avait baissé de 25 % ce qui avait directement impacté sur la mortalité nationale.
Cette tendance positive s’est accentuée depuis 2006, avec la hausse du prix de la vodka et l’interdiction de toute publicité des produits alcoolisés. Depuis cette date, les décès prématurés ont chute d’un tiers.
De quoi réchauffer les cœurs, dans ce froid glacial.