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Il s’agit d’un remède utilisé en Chine dès le 4ème siècle. Il sert à lutter contre les fortes diarrhées.
L’intestin du receveur malade de la greffe est d’abord vidé grâce à un lavement. Puis on injecte dans son tube digestif la matière fécale qui aura été prélevée auparavant dans les selles du donneur. La procédure a pour objectif de reconstituer la flore bactérienne du côlon pour stopper une infection.
Il semble que l’on puisse par cette technique se débarrasser de bactéries aujourd’hui devenues résistantes aux antibiotiques. En particulier le Clostridium difficile qui est une cause fréquente des diarrhées infectieuses.
C’est d’ailleurs pour lutter contre la colite à Clostridium difficile que les médecins ont développé cette « bactériothérapie fécale ».
Reste à choisir le bon donneur de matière fécale. Les frères et sœurs sont les meilleurs donneurs, car ils ont en moyenne une flore intestinale semblable à 80%.
Connue depuis longtemps, cette pratique est controversée car ses résultats sont contestés. Mais en 2012 des chercheurs de l’université de Détroit en ont étudié l’efficacité chez 49 patients. Et le résultat semble clair: plus de 90% des patients ont été guéris de leur infection à Clostridium difficile. Au CHRU de Lille, la greffe fécale a prouvé son efficacité. Sept greffes fécales ont été réalisées en un an. Toutes ont fonctionné.