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Après la Révolution française, différents groupes d’influence s’opposent dans la toute nouvelle Assemblée nationale. Deux d’entre eux se détachent très nettement : ce sont les Girondins et les Montagnards.
Ces deux factions vont, dès 1791, se quereller sur la question d’une guerre à mener contre les puissances européennes, jusqu’à régler leurs différends dans une extrême violence.
Les raisons d’un antagonisme
Dans les années qui suivent la Révolution, le paysage politique français est en pleine ébullition.
Celui-ci se reconfigure principalement autour de deux camps aux idées antagonistes.
D’un côté, il y a les Girondins, nommés dans un premier les « Brissotins » du nom de leur chef de file Jacques Pierre Brissot. Ce groupe est principalement constitué de députés issus de la bourgeoisie aisée de Gironde et compte dans ses rangs des figures comme Guadet, Buzot, Condorcet, Pétion, Pache, Louvet, ou encore Barbaroux.
Très réticents à l’idée d’un retour à l’Ancien Régime, ils militent pour la fin des insurrections populaires, la stabilité du nouveau régime et le maintien d’institutions décentralisées (voire même fédérales).
Dans l’autre camp, les Montagnards constituent un camp de révolutionnaires radicaux, aux visées centralistes, dont le but est d’appliquer à la lettre les idéaux de la Révolution. Menés par des tribuns comme Danton, Marat et Robespierre, ils occupent les gradins les plus élevés de l’Assemblée ; une position qui est à l’origine de leur surnom.
Très divergents sur le plan idéologique, ces deux camps finissent par s’entredéchirer, en 1791, au sujet de l’éventualité d’une guerre à mener contre les puissances européennes.
Un dénouement dans la violence
Consultés par le roi Louis XVI en 1792, les Girondins militent, en effet, pour que la France mène une guerre contre ses voisins européens.
Cette éventualité séduit le roi, mais pour des raisons opposées à celle de ses nouveaux conseillers.
En effet, si ces derniers espèrent une victoire des armées françaises, pour exporter les idéaux de la Révolution et asseoir la position de la France sur le continent, Louis XVI, lui, mise sur une défaite de ses troupes, pour que les puissances étrangères puissent réprimer les révolutionnaires et consolider la monarchie.
Cette éventualité déplaît fortement aux Montagnards qui n’aspirent qu’à la mise en place d’un pouvoir révolutionnaire radical. Soutenus par des hordes de sans-culottes, ils précipitent alors la chute du roi (10 août 1792) et initient la période de la Terreur, durant laquelle ils radicalisent le mouvement républicain.
Ainsi, les Girondins finissent-ils chassés de la Convention (2 juin 1793), avant d’être guillotinés en place publique par leurs rivaux.
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