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Le Codex Grolier, connu aussi sous le nom de « Codex Maya du Mexique », est le manuscrit le plus ancien jamais retrouvé sur le continent américain. Il fut nommé ainsi en référence au Grolier Club de New York où il a été étudié pour la première fois en 1971.
Il fut déouvert 6 ans plus tôt, en 1965, au fond d’une grotte du Chiapas, non pas par des scientifiques partis sur la piste de traces d’anciennes civilisations mais par des pillards. Ensuite un collectionneur mexicain du nom de Josué Sáenz, l’achèta dans circonstances rocambolesques. On lui proposa de le conduire en avion dans un endroit gardé secret où lui seraient présentées des objets découverts dans une grotte. Il en fit l’acquisition tout en doutant de leur authenticité. Pourtant quelques années plus tard celle-ci ne fit plus de doute.
Ce Codex se compose de 11 pages pliées de papier d’amate, c’est à dire une sorte de papier fabriqué à partir de fibres végétales assez courant dans les cultures mésoaméricaines. Il fut réalisé entre 1021 et 1154.
Les pillards ont découvert à cette occasion un masque mosaïque et un couteau utilisé à l’époque pour des rites sacrificiels.
Revenons au Codex. L’encre utilisée est de couleur noire, avec parfois du rouge et du bleu, notamment pour décrire la trajectoire de Vénus à laquelle le manuscrit est consacré. La taille des pages est fluctuante mais elles font au maximum 19 cm de haut pour 12,5 cm de large. Elles n’ont pas été très bien conservées et leur partie basse est le plus souvent manquante.
Retrouvés pliées en accordéon (comme cela est souvent le cas dans le cas des manuscrits précolombiens) une seule face de chaque feuille est utilisée. Enfin chaque page est décorée d’un bord rouge et d’un personnage armé détenant un captif.
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