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Cette invention met fin au drame de la disparition rapide, trop souvent trop rapide, du gout de chewing gum quand nous les mâchons.
Des chercheurs japonais ont mis au point un chewing gum dont le goût est illimité. Il utilise l’effet piézoélectrique. Du grec « piezin » (« presser »), ce mot désigne la capacité de certains matériaux, en l’occurence un chewing gum, à produire quand ils sont déformés, de l’électricité.
Le chewing gum en question n’en est pas réellement un. Il s’agit d’un petit élément piézoélectrique sur lequel se trouve des électrodes, recouvert d’un film plastique pour éviter les courts-circuits dus à la salive. Dès qu’on le mâche, il génère un petit courant électrique. On ne ressent aucunement le courant mais la sensation seule donne le goût lorsqu’elle atteint la langue.
Le courant électrique minimum pour donner ce goût “électrique” est de 4 micro-ampères.
Pour l’instant 5 saveurs de base peuvent être générées: sucré, salé, acide, amer et umami (une saveur très présente dans la nourriture japonaise). Les inventeurs de ce chewing gum « éternel » projettent de développer les goûts suivants: sauce soja fermentée, fromage et champignon Shiitake.
L’idée d’un tel chewing gum qui ne serait pas par conséquent jeté dans la rue, ferait faire de grandes économies aux municipalités. Les agglomaréatons de taille moyenne dépensent souvent plusieurs centaines de milliers d’euros pour en débarrasser les rues. Plusieurs méthodes existent comme par exemple à Toulouse la cryogénie qui consiste à utiliser le froid pour congeler le chewing-gum et le fracturer pour le décoller du bitume. Mais ce procédé est long, bruyant et loin d’être efficace à 100%.
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