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Une grossesse môlaire est provoquée par un nombre incorrect de chromosomes. Ce phénomène heureusement rarissime conduit inévitablement à une interruption de grossesse car l’ovule fécondé ne peut pas se développer normalement pour conduire à un embryon viable.
Les cellules d’un être humain normalement constitué contiennent 46 chromosomes regroupés en paire. Une paire est constituée d’un chromosome issu de l’ovule de la mère et d’un chromosome provenant du spermatozoïde du père. Un môle hydatiforme ou grossesse môlaire peut survenir lorsqu’un ovule dépourvu de chromosome est fécondé par un spermatozoïde normalement constitué. Au final l’œuf après la fécondation (appelé zygote) ne contiendra que la moitié des chromosomes nécessaires pour son développement. Il ne pourra pas se diviser pour se multiplier et donner un fœtus. La grossesse môlaire peut également survenir quand l’un des deux gamètes contient des chromosomes en sous-nombre ou lorsqu’un ovule est fécondé par deux spermatozoïdes ce qui conduit à un nombre trop important de chromosomes.
Ce type de grossesse doit être pris très au sérieux. En effet, le placenta va se développer de manière anarchique. La tumeur qui va en résulter peut devenir maligne aussi il est important de réagir très rapidement en cas de suspicion d’une grosse môlaire. Pour y remédier, soit le produit de la fécondation est évacué lors d’une fausse couche ou alors un curetage est nécessaire pour le retirer.
Certains symptômes peuvent alerter sur la présence d’une possible grossesse môlaire. Des vomissements fréquents et violents accompagnés par des saignements abondants peuvent être les signes cliniques d’un môle hydatiforme. Le développement anormal du placenta peut également entraîner une augmentation importante du volume de l’utérus. Un taux anormalement élevé en bêta-HCG est souvent un des critères pour détecter ce problème. Toutefois, une échographie pelvienne est l’unique moyen pour identifier avec certitude une grossesse môlaire.
La grossesse môlaire est une anomalie génétique rare. Elle ne concerne qu’une grossesse sur 1000, mais les pays en voie de développement sont plus confrontés à ce problème. Une fausse couche sur 41 est provoquée par un môle hydatiforme. Certaines femmes vont être plus sujettes que d’autres à développer des grossesses môlaires. Des études scientifiques ont montré que le gène NLRP7 favorise ces malformations liées au nombre de chromosomes.