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L’hybristophilie désigne le comportement d’une femme (dans l’immense majorité des cas) attirée par un individu (un homme le plus souvent) reconnu coupable d’avoir commis des crimes atroces. Cette attirance se traduit par un désir d’entrer en communication avec ce prisonnier pour entamer une relation amoureuse.
Les femmes souffrant d’hybristophilie entretiennent une correspondance soutenue, durable et souvent exclusive avec un criminel. Le prisonnier devient alors leur unique centre d’intérêt. Et ce lien créé, malgré les barreaux de la prison, conduit parfois à la célébration d’un mariage.
On l’a dit, l’hybristophilie concerne en très grande majorité la gent féminine. La raison est simple, la grande majorité des tueurs en série sont des hommes. Par contre il n’existe pas de portrait-type de la femme séduite par un criminel aux actes souvent difficilement supportables. Même des adolescentes peuvent être attirées par des prisonniers au palmarès judiciaire effrayant.
Toutefois, trois catégories de femmes sont susceptibles de succomber au charme d’un tueur en série:
– D’abord les personnes souffrant de grande solitude affective. En proie à un manque de confiance en soi, ces femmes vont se sentir rassurée par l’absence de liberté de l’être convoité. L’emprisonnement permet de créer un carcan physique et les femmes sujettes à l’hybristophilie vont avoir le sentiment d’avoir le contrôle sur les sentiments amoureux du criminel.
– Ensuite, lds femmes vont, au contraire, souhaiter protéger et détourner le meurtrier de ses pulsions criminelles. Ce schéma relationnel est connu sous le nom de syndrome de l’infirmière. Grâce à sa patience et son dévouement, ces femmes sont persuadées de remettre le prisonnier dans le droit chemin. Cette catégorie d’admiratrices, souvent baignées par la religion, a tendance à minimiser la gravité des actes commis par l’objet de leur dévouement.
– Enfin les femmes ayant un trouble pathologique. En raison de la gravité de ses actes, le criminel a, en général, fait l’objet d’une couverture médiatique très importante. Au travers sa relation avec le tueur en série, elles souhaitent souvent accéder à une certaine célébrité. Le prisonnier lui sert ainsi de faire valoir.
Des son coté, l’attrait de la gent féminine est très valorisant pour le criminel. Au travers ces femmes, il continue à exercer sa domination sur les individus même en étant détenu dans des quartiers de haute sécurité.
A noter enfin que la fascination qu’exercent les tueurs en série sur certaines femmes n’est pas un comportement nouveau. Au début du siècle dernier, Henri Désiré Landru condamné pour le meurtre de 11 personnes a suscité un engouement amoureux de la part de nombreuses jeunes femmes. En trois ans de prison, il reçut 800 demandes en mariage.
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