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L’effet Zeigarnik désigne la tendance à mieux se souvenir d’une action inachevée plutôt qu’achevée. La motivation d’achèvement insatisfaite est mieux mémorisée qu’une tâche finie.
C’est Bluma Zeigarnik est un psychologue américaine qui a fait la découverte de cet effet. Assis à la terrasse d’un café il remarqua que les serveurs retenaient les commandes tant qu’elles n’étaient pas servies. Une fois servies ils les oubliaient tout de suite.
Il décida alors de réaliser une expérience pour confirmer son observation. Il demanda à des enfants d’accomplir, en une journée, une série de travaux. La moitié des activités restèrent inachevées. Quelque temps après il interrogea les enfants sur les tâches. Résultat : celles qui n’avaient pu être conduites à leur terme étaient citées environ deux fois plus que les autres. Conclusion : les informations incomplètes restent plus longtemps dans le cerveau. L’état d’attente d’achèvement crée une tension intérieure, un inconfort qui disparait progressivement quand la tâche est complétée.
Cet effet peut être utilisé pour mettre un terme à des traumatismes psychologiques. En effet quand on permet aux gens de s’exprimer ou même de rejouer des scènes, on peut parvenir à terminer, clore un traumatisme comme un deuil par exemple. On termine par ce biais une tâche inachevée par un acte symbolique. Et de ce fait les personnes parviennent plus facilement à en être soulagés.
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