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Dans un monde où le respect de l’environnement est plus que jamais d’actualité, l’économie verte entend, vous allez le voir, s’imposer comme un modèle de développement durable. Mais centrée autour de la sauvegarde du « capital nature », cette nouvelle vision des activités humaines, on peut se demander si elle peut pour autant faire office de solution de développement pour les générations futures.
Soulignons d’abord qu’à une époque où la question écologique prend une place de premier plan (en témoigne la médiatisation croissante d’une activiste comme Greta Thunberg), une économie respectueuse du développement durable semble représenter une solution d’avenir pour le bien de la planète.
Selon les termes employés par le « Programme des Nations Unie pour l’environnement » l’économie verte se définit ainsi: « une activité économique qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources ».
Donc l’économie verte semble pouvoir être ce modèle combinant habilement création de valeur et préservation du capital naturel.
Plus précisément, l’économie verte se focalise sur 6 points majeurs :
– L’énergie renouvelable
– La construction écologique (notamment les constructions bioclimatiques)
– Les moyens de transport
– La gestion de l’eau
– La gestion des déchet
– L’aménagement du territoire
C’est autour de ces priorités que les écologistes entendent, donc, reconfigurer le circuit économique actuel.
Mais par quels métiers ? Privilégiant la gestion des ressources sur le long terme, les partisans de l’économie verte ambitionnent de modifier l’activité économique, afin que la production de valeur soit à la fois saine et pérenne.
Ainsi, la création de « métiers verts » est vantée pour « mesurer, prévenir et corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement » engendrés par l’activité humaine (technicien de mesure de qualité de l’eau, diagnostiqueur de qualité de l’air, etc.).
En France, ce sont près de 4 millions de nouveaux emplois qui sont créés dans un tel système.
Dépassant largement le cadre du secteur primaire, ils essaiment dans bon nombre de branches d’activités et contribuent à assainir le territoire national.
En 2010, par exemple, les professions liées à la gestion des ressources représentaient un quart de ces emplois, tandis qu’une part croissante des nouveaux métiers concernait le traitement des déchets.
Couronnées de succès en Suède (où elles sont accompagnées d’une croissance économique notable), ces nouvelles initiatives gagneraient sans doute à être adoptées, ne serait-ce que pour éviter de sombrer dans un état d’urgence environnemental.