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Des cas plus nombreux de syndromes du choc toxique ont été enregistrés ces dernières années. Il s’agit d’une maladie infectieuse touchant les femmes pendant leurs règles. Elle serait due à une mauvaise utilisation de certaines protections hygiéniques, comme les tampons ou les coupes menstruelles.
Une maladie parfois très grave
Les femmes touchées par le syndrome du choc toxique vont ressentir certains symptômes. Elles seront ainsi sujettes à une fièvre élevée, avec un sentiment soudain de fatigue, des vomissements, des diarrhées, des maux de tête, des douleurs musculaires ou encore une éruption cutanée.
Ces symptômes peuvent s’apparenter à ceux d’une grippe ou d’une gastro-entérite. Dès qu’ils sont ressentis, il faut gagner les urgences. Les médecins doivent en effet agir rapidement pour combattre, au moyen d’antibiotiques, l’infection qui s’est déclarée.
Si l’intervention tarde trop, les conséquences, dans certains cas rares, peuvent se révéler dramatiques. L’amputation d’un membre, ou même le décès, peuvent résulter de la progression trop rapide de la maladie.
Une infection due à une mauvaise utilisation des protections hygiéniques
C’est durant la période de ses règles que le syndrome du choc toxique peut se déclencher chez une femme.
La maladie peut se développer si cette femme abrite dans son vagin des bactéries appelées staphylocoques dorés. Très courantes, elles ne présentent pas forcément de dangers pour la santé.
Mais ces staphylocoques auront tendance à s’accumuler dans le vagin si le sang menstruel est trop longtemps bloqué par l’usage d’un tampon. Ces bactéries, stagnant dans le vagin, pourront alors libérer des toxines qui, passant dans le sang, s’attaquent au foie, aux poumons ou aux reins.
Cette atteinte est d’autant plus sensible que les femmes touchées n’ont pas développé assez d’anticorps spécifiques pour combattre ces toxines.
La meilleure manière de se prémunir contre cette maladie est d’utiliser autrement ses protections hygiéniques. Il est notamment recommandé de ne pas les conserver plus de 4 ou 6 heures. Il est donc préférable de les retirer la nuit, et de les remplacer par des serviettes hygiéniques.
Il faut également se laver les mains avant de placer ou de retirer une protection et choisir des tampons peu absorbants.