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Le déconfinement post-coronavirus a mis sur le devant de la scène le syndrome de la cabane. Cette affection très peu connue du grand public avait pourtant été décrite il y a plus d’un siècle et demi aux États-Unis.
Depuis le 11 mai dernier, les règles imposées par l’épidémie liée au covid-19 se sont assouplies. Actuellement, tout citoyen français peut sortir de chez lui sans devoir fournir une attestation et se déplacer librement dans tout l’hexagone, en respectant quand même certaines précautions sanitaires. La vie des habitants commence à reprendre un rythme plus familier, les commerces ouvrent à nouveau, les enfants retrouvent le chemin de l’école. Toutefois certaines personnes au lieu de se réjouir de ce retour à la normale ont sombré dans une sorte de dépression appelée le syndrome de la cabane.
Le syndrome de la cabane (également appelé le syndrome de l’escargot) se traduit par la peur de sortir de son lieu de confinement. Cette affection n’est pas liée spécifiquement au covid-19, elle a été pour la première fois décrite peu de temps après la ruée vers l’Or qui a débuté en 1848 aux États-Unis. À cette époque, les hommes partaient pendant plusieurs mois pour chercher de l’or dans des contrées isolées. Les conditions de vie étaient rudimentaires et les habitations se limitaient souvent à une petite cabane faite de bric et de broc. À leur retour à la civilisation, ces chercheurs d’or avaient souvent bien du mal à revenir à leur ancienne existence. Le contact avec autrui était particulièrement difficile à gérer et une nostalgie de leur ancienne vie les poussait parfois à la dépression.
Le syndrome de la cabane est également observé chez les personnes qui rentrent à leur domicile après une longue hospitalisation. Certains métiers comme gardien de phare peuvent également induire cette pathologie.
Ce syndrome se traduit par la peur de se retrouver en présence de plusieurs personnes et cette angoisse est accentuée dans les lieux clos. Souvent, cette affection est accompagnée par une grande fatigue physique et psychologique. Pour essayer de se sortir de cette spirale, il peut être judicieux de se faire suivre par un professionnel de la santé.