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Dans le climat de guerre froide qui s’installe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les autorités américaines voulaient disposer de nouveaux moyens d’action pour freiner l’expansionnisme du camp soviétique. Ils mettent donc au point un projet secret, baptisé MK ultra, destiné à tester, sur des sujets volontaires ou non, de nouvelles techniques de manipulation mentale.
Origines et objectifs du projet
Au lendemain du second conflit mondial, les Américains ont été informés, par divers canaux, des procédés utilisés par les Soviétiques et leurs alliés pour briser la résistance mentale de prévenus ou de prisonniers politiques et en faire des exécutants dociles.
Avant et après la guerre, les services soviétiques avaient ainsi réussi à faire avouer à des accusés célèbres des crimes improbables. De même, pendant la guerre de Corée, des prisonniers américains, soumis à des méthodes efficaces de lavage de cerveau, s’étaient mis à critiquer publiquement leur pays.
C’est pour ces raisons que, au début des années 1950, la CIA met au point, avec la discrète collaboration des autorités américaines, des programmes secrets qui seront regroupés sous le nom générique de projet MK ultra.
Des programmes de manipulation mentale
Le projet MK ultra comprend de nombreux projets secondaires. Certains visent à étudier les effets d’un certain nombre de substances. Certaines visaient à augmenter les capacités mentales des sujets ou à provoquer une amnésie temporaire, d’autres cherchaient à altérer leur personnalité ou accroître leur résistance à la torture.
Certains projets avaient pour but la mise au point d’un véritable sérum de vérité, donnant aux interrogatoires une efficacité optimale. D’autres se consacraient aux effets des drogues.
Il s’agissait notamment d’étudier le comportement de personnes à qui on venait d’administrer du LSD ou des barbituriques.
Pour mener ces expériences, on avait recours à des volontaires mais aussi à des personnes ignorant tout des tests qu’on pratiquait sur elles à leur insu. C’est ce qui arriva à des militaires ou à des employés de la CIA.
On se servit également des clients de certaines maisons closes. Les responsables de ces projets n’auraient pas même hésité à soumettre des enfants, dans le cadre d’un traitement médical, à des techniques de manipulation mentale.
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