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C’est l’un des aspects qui peut étonner le visiteur français aux États-Unis : les rues n’y sont pas désignés par des noms, mais par des numéros. Ce système, très ancien, a été adopté en raison de sa commodité et de la manière dont les villes se sont développées dans cette partie du monde.
Des numéros à la place des noms
Les États-Unis n’ont pas le monopole de ce système de nomenclature urbaine, que les spécialistes appellent alphanumérique. De nombreux pays d’Amérique latine y ont également recours.
Ils n’en ont pas non plus la primeur. En effet, ce dispositif aurait été mis au point, dès la fin du XIIIe siècle, dans une petite ville anglaise du Sussex. Il n’en demeure pas moins qu’il fait surtout la réputation de villes comme New York, Washington ou Philadelphie, qui, à la fin du XVIIe siècle, fut la première à l’utiliser.
New York est sans doute la ville qui a le plus popularisé ce type de nomenclature urbaine. Certaines adresses prestigieuses ont immortalisé cette manière de donner des numéros aux « avenues » et aux « rues ».
Un Français associera ainsi la prestigieuse 5e Avenue aux Champs Elysées. Il faut cependant noter que de nombreuses artères de New York, et d’autres villes américaines, portent, non des numéros, mais des noms. On songe par exemple à Broadway ou Park Avenue.
Un système plus commode
Si ce système a été choisi pour les villes américaines, c’est que la plupart de ces cités se sont développées selon un plan en damier. Dès lors, la régularité de la configuration urbaine faisait de ce dispositif la meilleure manière de se repérer et de s’orienter.
Et ce système est toujours aussi commode. Désireux de se rendre à une adresse, le visiteur d’aujourd’hui n’aura qu’à compter rues et avenues.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que ces villes, en raison d’un afflux massif d’immigrants, ont souvent grandi très vite. Les édiles, chargés de désigner des rues dont le nombre ne cessait de croître, ont trouvé plus simple de leur donner des numéros. L’attribution de noms aurait demandé une plus grande somme de travail et de nombreux emprunts à l’Histoire et à la géographie.