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Le projet Asgardia conçu par un collectif de scientifiques et d’experts juridiques apour ambition la création de la première nation de l’espace. Un pays indépendant. Contrairement à la Station spatiale internationale, cette cité spatiale serait ouverte à tout le monde. Aucun pays existant n’en serait propriétaire ou ne la gèrerait. Elle serait totalement indépendante.
Ses fondateurs la veulent « le prototype d’une société libre et sans restriction basée sur la connaissance, l’intelligence et la science, ainsi que la reconnaissance de la valeur ultime de chaque vie humaine« .
Cette ville aurait notamment pour rôle de créer « un bouclier protecteur de l’humanité contre les dangers et menaces spatiales à la vie sur la terre, qu’ils soient d’origine humaine ou naturelle, comme les débris spatiaux, radiations solaires, collisions d’astéroïdes, etc. »
Selon le scientifique et businessman russe à la tête du projet, une fois les 100.000 signatures atteintes, il sera « officiellement possible de demander le statut de pays à l’ONU« . Plus de 55.000 personnes ont fait la demande de citoyonneté en 48 heures.
Problème : pour créer un pays, il faut qu’il soit reconnu par l’ONU. Et cela implique que les citoyens y vivent physiquement. De plus selon un traité international datant de 1967 il est impossible de s’approprier un territoire, que ce soit sur une autre planète ou en orbite. Et les objets spatiaux doivent être rattachés à un pays. Selon le traité : « Toutes les activités dans l’espace, même privées, font l’objet d’une autorisation nationale, et tout objet spatial doit être immatriculé par le pays qui procède au lancement ».
L’idée peut donc faire sourire tant les obstacles juridiques et techniques, pour ne citer qu’eux, sont grands.
Le site d’Asgardia indique qu’un lancement de satellite est prévu avant fin 2017 sans donner plus de détails. Quant au financement, mystère ! Quand on sait que la Station spatiale internationale (ISS) a coûté 100 milliards de dollars, celui d’Asgardia semble improbable dans un avenir tres proche.
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