Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Histoire » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
Point d’orgue des conflits interreligieux qui secouèrent la France du XVIe siècle, le massacre de la Saint-Barthélémy a vu des dizaines de milliers de protestants périr sous les coups d’assaillants catholiques. De par sa violence, cet événement de sinistre réputation a considérablement influencé la gestion du fait religieux par les autorités politiques françaises, au cours des siècles suivants.
Un mariage qui met le feu aux poudres
Alors que le royaume de France se déchire dans une série de guerres de Religion depuis une dizaine d’années, la reine-mère Catherine de Médicis décide de réconcilier catholiques et huguenots en mariant sa fille – la princesse Marguerite de Valois – avec Henri de Bourbon (roi de Navarre et futur roi de France), bien plus connu sous le nom d’Henri IV.
La cérémonie du mariage, qui se déroule le 18 août 1572 à Paris, est marquée par la présence de catholiques ainsi que de tous les gentilshommes et chefs militaires huguenots que compte alors la France.
Malgré l’ampleur des festivités, l’animosité qui oppose les deux camps ressurgit lorsque la rumeur d’une guerre contre l’Espagne catholique commence à se répandre.
Chef de la faction protestante – et conseiller du roi – l’amiral Gaspard de Coligny fait en effet partie des plus ardents défenseurs d’une invasion de la Flandre, alors sous domination espagnole. Cette position déplaît fortement aux meneurs catholiques – comme les frères Guise et le duc d’Anjou – lesquels souhaitent éviter à tout prix une guerre fratricide contre le puissant voisin ibérique.
De plus en plus tendue, la situation dégénère dès le 22 août (soit 4 jours après le mariage), lorsque qu’un capitaine catholique tire deux coups d’arquebuse sur l’amiral de Coligny. En dépit des recommandations pacifiques de ce dernier, les chefs protestants se rebellent et demandent justice.
Se sentant acculée, Catherine de Médicis se concerte alors avec ses alliés catholiques, pour faire éliminer les meneurs protestants (à l’exception du jeune roi et du général Condé).
De terribles massacres
Le massacre a lieu le 24 août, avant même le lever du soleil. Aux aurores, de Coligny est égorgé dans son lit, avant que sa dépouille ne soit livrée à une foule enragée.
Toutefois, rapidement, la situation dégénère et les meurtres et exactions – qui se poursuivent dans toute la capitale – touchent hommes, femmes comme enfants.
Particulièrement dévastatrice, cette série d’assassinats se répand finalement dans tout le pays, créant du même coup ce que les historiens ont nommé « la saison des Saint-Barthélemy », un prélude à la quatrième guerre de Religion qui durera 8 mois.
Au total, ce sont près de 30 000 huguenots qui trouvèrent la mort au cours d’un des épisodes les plus sanglants de l’histoire de France. Un terrible bilan qui motivera le roi Henri IV à promulguer l’édit de Nantes, en 1598.
What are some advices to identify legitimate online pharmacies