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L’expression être « en odeur de sainteté » signifie être apprécié par les autres. On l’utilise souvent dans sa forme négative. Celui qui n’est pas en odeur de sainteté est mal vu. Ici l’odeur désigne métaphoriquement une impression favorable ou défavorable produite par un individu sur autrui.
Déjà au XVIe siècle on utilisait la formule « être en bonne / mauvaise odeur » pour désigner une personne qui faisait bonne ou mauvaise impression.
Notre drôle d’expression est, elle, apparue un peu plus tard, au XVIIe siècle comme vous pouvez l’imaginer dans le domaine religieux. On disait à cette époque, qu’une fois morts les saints sentaient bon. Ils dégageaient, disait-on, une si bonne odeur qu’il était facile de les distinguer du commun des mortels. On est même allé jusqu’à préciser que leur odeur se rapprochait de celle de la rose. A quoi était-elle due ? A leur vie passée, exemplaire, dont la récompense divine était d’échapper à l’odeur de putréfaction.
Comment expliquer cette croyance ? Au Moyen Age, les personnes de haut rang social étaient embaumées avec différentes essences et huiles, ainsi que de l’encens. Il se pourrait donc que cette pratique explique l’apparition de l’expression dans le langage.
A propos d’odeur connaissez-vous l’origine de la formule « ça sent le sapin » ? Elle signifie bien sûr que la mort est proche. Elle date du XVIIe siècle, à une époque où le sapin sert à fabriquer des cercueils. Et donc si son odeur vous chatouille les narines c’est que la fin arrive. A noter qu’au Québec on dit « se faire passer un sapin », mais cela n’a rien à voir. Le sens ici est « se faire avoir » car le sapin-baumier, utilisé comme sapin de Noël, a une valeur commerciale très faible.
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