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Au théâtre cette formule désigne un mur imaginaire qui se situe à l’avant de la scène et qui sépare symboliquement les acteurs des spectateurs. C’est à travers ce mur transparent que les spectateurs voient le spectacle.
Le 4ème mur est donc une paroi virtuelle. Les comédiens jouent et font comme s’il n’y avait pas de public. C’est d’ailleurs pour cela qu’il peut leur arriver de ne pas leur faire face mais au contraire de leur tourner le dos. Puisqu’ils ne sont pas censés être là il n’y a aucun problème à cela.
Diderot fut le premier à développer cette idée, qui plus tard fur reprise au XIXe siècle avec le développement du théâtre dit « réaliste ». Stendhal à son tour traite du 4ème mur en expliquant que : « L’action se passe dans une salle dont un des murs a été enlevé par une baguette magique. Les personnages ne savent pas qu’il y a un public. »
Le spectateur est ainsi dans une situation de voyeur puisqu’il n’est pas censé être là. Il voit tout mais ne peut intervenir. Ce mur permet aux acteurs de jouer de façon plus proche de la réalité puisqu’ils ne sont pas officiellement en représentation.
Mais de nos jours cette cloison imaginaire est souvent brisée. On parle alors justement de « briser le 4ème mur ». Dans ce cas les acteurs s’adressent directement au public. Ils les interpellent, échangent avec eux, les prennent à partie. Ils peuvent agir ainsi au théâtre mais aussi au cinéma ou dans les séries. Sur grand écran on pense à JP Belmondo dans Pierrot le fou ; et s’agissant de séries par exemple dans House of cards.
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