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Chaque année, l’Organisation des Nations Unies (ONU) publie un rapport classant les pays les plus heureux du monde. Cette étude, qui prend en compte un certain nombre de paramètres, hisse une fois de plus la Finlande en tête des nations les plus heureuses du monde.
Un classement contrasté
Les organisations internationales dévoilent sans cesse de nouveaux rapports alarmistes, sur la progression des inégalités ou les effets délétères du réchauffement climatique. Mais il est au moins une enquête de l’ONU qui n’entre pas dans cette catégorie.
Dans ce rapport annuel, elle s’efforce en effet de mesurer le degré de satisfaction éprouvé les habitants de plus de 150 pays, répartis sur toute la surface de la planète.
Une fois encore, c’est la Finlande qui arrive en tête de ce classement. Les pays d’Europe occidentale, et notamment les pays scandinaves, se taillent d’ailleurs la part du lion dans ce classement. En effet, sur les 10 pays dont la population s’estime la plus heureuse, un seul, la Nouvelle-Zélande, ne fait pas partie de l’Europe.
De son côté, la France n’arrive qu’en 23e position. Au bas de la liste, le Soudan du Sud et l’Afghanistan se partagent les dernières places.
Qu’est-ce qu’un pays heureux?
L’enquête de l’ONU contient des questions précises, destinées à apprécier le sentiment de bonheur ressenti par chaque population. Les réponses apportées permettent de dresser le portrait d’une nation heureuse. Il correspond à celui de la Finlande.
Si les habitants de cette nation se sentent heureux, c’est qu’ils ont un sentiment de sécurité, profitent de services publics de grande qualité et souffrent moins que d’autres des inégalités sociales, comblées notamment par des dispositifs d’aides publiques efficaces.
Les Finlandais profitent également d’un système de santé performant, qui leur permet de bénéficier d’une espérance de vie élevée. Un régime politique démocratique et jugé peu corrompu garantit également l’exercice des libertés. Enfin, comme la Finlande, les pays heureux auraient une forte cohésion sociale.
Il faut noter que cette enquête, menée avant le déclenchement de l’épidémie de coronavirus, ne tient pas compte des mesures de contrainte exceptionnelles mises en place pour limiter sa progression.
