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Un « ministère du bonheur » ? Cela ressemble – à choisir – à une utopie ou à une drôle de blague… Pourtant, au sein des Émirats arabes unis, cette fonction existe bel et bien. Une jeune femme de 22 ans se trouve même à sa tête.
Le bonheur comme objectif
Le « bonheur » : voilà une notion qui semble aussi fugace que difficile à définir. Pourtant les familles régnantes des Émirats arabes unis ont décidé d’y dédier un ministère, depuis l’année 2016. Représenté par la jeune Ouhoud Al-Roumi (âgée de 22 ans, au moment de sa prise de fonction), ce cabinet ministériel a, en effet, pour but d’assurer que les politiques du gouvernement créent réellement « le bien être social et la satisfactions » des citoyens.
En fait, selon le premier ministre des Émirats arabes unis, « le bonheur n’est pas seulement un vœu pieux Il y aura [donc]des plans […] et des indicateurs » pour le garantir.
Une initiative étonnante, mais qui ne détonne pas vraiment avec les autres actions politiques menées par ce petit pays de la péninsule arabique.
Du pétrole et des idées
Pour mener à bien cette politique du « bonheur », le gouvernement émirati a mis en place diverses actions, censées favoriser le bien-être des citoyens du pays. Ainsi, des enquêtes de satisfaction sont soumises aux usagers des services publics, tandis que des « programmes de formation à la positivité » sont proposés aux salariés de l’État.
Malgré ces initiatives, la pétromonarchie n’occupe, toutefois, « que » la 21ème place du « World Happiness Report » publié par l’ONU, en 2019 (une place qui serait due, en outre, principalement à son important PIB par habitant).
En dépit des critiques, les Émirats arabes unis continuent tout de même à innover, puisqu’en 2019, l’État fédéral a décidé d’inaugurer un ministère… des « possibilités ».
Cette fois-ci, derrière ce titre un peu abscons, se cache un organe chargé de réformer la façon dont travaillent le gouvernement, ainsi que les diverses administrations publiques des Émirats.
Autant de résolutions qui pourront éventuellement déboucher sur une augmentation du « bonheur national brut » (pour reprendre un terme popularisé par le petite royaume du Bhoutan qui place, lui aussi, le bonheur au centre de sa philosophie politique).