Économie

Quels sont les « biais de l’investisseur » ?

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En théorie, pour marger le plus de profits possibles, les investisseurs sont censés être des agents économiques aussi dépassionnés que rationnels.

Pourtant, comme tout être humain, ils sont eux aussi affectés par des biais cognitifs qui déteignent sur les mouvements des marchés financiers.

La « science économique », ainsi que la théorie financière classique, présupposent la rationalité des agents économiques, comme principe cardinal de leurs systèmes d’analyse.

Ainsi, en partant de ce postulat, tous les agents économiques cherchent à satisfaire leurs besoins de la manière la plus optimale possible, en effectuant sans cesse les choix les plus raisonnables qui se présentent à eux.

Cependant, bien qu’étant très pratique sur le plan strictement analytique, cette hypothèse n’est pas vraiment conforme à la réalité de la psychologie humaine.

En effet, l’homo œconomicus est, lui aussi, soumis à des comportements impulsifs (qu’on peut assimiler à des biais émotionnels) et à des erreurs d’appréciations (qualifiables de biais cognitifs).

Comme l’ont démontré les penseurs de la finance comportementale (élaborée à la fin des années 1970), les décisions des agents économiques ne sont donc pas la conséquence exclusive d’un simple calcul maximisateur, mais découlent également de croyances et d’impulsions.

En finance, les biais cognitifs recensés sont nombreux mais il est tout de même possible d’en isoler certains :

– l’aversion au risque : concept souvent traité dans psychologie, il est très important dans la finance. C’est, en effet, la peur du risque qui peut pousser un investisseur à préférer la certitude d’un moindre gain à un gain plus important mais aléatoire. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.

– l’excès de confiance : il s’agit d’une tendance pour un investisseur à surévaluer ses capacités de jugement. En plus de pousser à faire mauvais choix, un tel trait de caractère peut également limiter l’apprentissage.

– le biais rétrospectif : légèrement semblable au biais précédant, ce travers consiste à analyser une situation passée à l’aune d’éléments postérieurs. Dans un tel cas, l’investisseur pense donc que tout évènement pouvait facilement être anticipé.

– le biais de confirmation : Comparable à de la mémoire sélective, ce biais pousse les investisseurs à se concentrer sur une seule information qui confirmerait leurs préjugés.

Cette liste non-exhaustive de défauts qui affectent les investisseurs rappelle que – bien loin des tableaux noirs – la finance est avant tout une discipline humaine, sujette aux humeurs et aux préjugés.

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