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Bon vous le savez, en France, l’heure du déconfinement tant attendue est arrivée. Toutefois, devant les risques d’une « deuxième vague » de l’épidémie de COVID-19, les gouvernements de nombreux pays du monde songent à pratiquer, dans les mois qui viennent, un mode de reconfinement bien particulier, censé ménager le plus possible l’économie et la vie civile des nations concernées. Il s’agit du confinement « stop and go ».
A l’heure du déconfinement, si certains établissements (comme les restaurants, les cafés ou encore les cinémas) restent encore fermés, le experts économiques espèrent une reprise progressive de l’économie, afin d’éviter une crise de grande ampleur. La France ayant déjà accusé la perte de 120 milliards d’euros, durant cette période de confinement.
Toutefois, le spectre d’une reprise de l’épidémie pointe déjà le bout de son nez (l’Allemagne observe déjà une montée du nombre de contaminations) et, avec lui, le risque d’une deuxième vague épidémique, peut-être encore plus grave que la première.
Afin de s’adapter à cette incertitude, des épidémiologistes (comme le Britannique Neil Ferguson) ont proposé une solution pour le moins originale : la méthode du « stop and go ».
Avec elle, les États concernés par l’épidémie alterneraient les périodes de déconfinement et les périodes de reconfinement, chaque fois qu’ils observeraient une hausse des contaminations.
Bien qu’étant séduisante sur le plan sanitaire, cette politique peut avoir quelques effets pervers sur l’activité économique des pays qui l’adoptent.
Si elle peut sembler nécessaire pour la protection de la santé des citoyens, la méthode « stop and go » pourrait faire office de coup de grâce pour les travailleurs de certains secteurs.
En effet, face à une telle instabilité, les restaurateurs ne pourraient pas anticiper les tendances de fréquentation de leur établissement et pourraient perdre autant d’argent que durant la période de confinement.
Une incertitude qui pourrait les mener (au même titre que les hôteliers) à mettre les clés sous la porte.
De même l’industrie du spectacle pourrait difficilement mettre en place des projets, s’il n’est pas possible de savoir quand ils pourront être proposés au public (dont les habitudes de consommation sont, par ailleurs, considérablement chamboulées par la mise en quarantaine).
Dans un tel contexte, la seule solution la plus raisonnable pour l’économie serait d’annoncer un véritable calendrier de confinement/déconfinement.
Toutefois, la propagation du virus étant difficilement prévisible, la mise en place d’un tel dispositif semble encore plus utopique que celle de la découverte imminente d’un vaccin.